Le principe de cause & d'effet
9 FÉVRIER 2022 (mis à jour le 6 février 2024)
« Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause ; tout arrive conformément à la Loi ;
le hasard n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue ;
il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la Loi. » [1]
Table des matières
Le principe de cause et d’effet implique que « rien n’arrive jamais sans une cause ou, mieux, sans une succession de causes ». Si vous vous souvenez du principe de mentalisme, vous vous souvenez que l’énoncé précédent est vrai à une « petite » précision près : « le Tout est au-dessus de toute Cause et de tout Effet, sauf quand il Veut devenir une Cause. C’est alors que le Principe se manifeste ». Ainsi y a-t-il une Volonté à l’origine de la manifestation du monde des causes et des effets.
Le principe de correspondance enseigne que toute manifestation se produit sur différents plans d’existence. On peut assimiler ceux-ci à différents plans de causalité, un effet étant toujours en correspondance avec une cause. Ils cohabitent au sein d’un continuum vibratoire, dans lequel la cause n’a de sens que par rapport à l’effet et réciproquement : c’est le principe de polarité. Enlevez la cause, vous enlèverez l’effet, et neutraliserez ainsi le principe de rythme.
La physique classique est basée sur une causalité qui se déploie dans la sphère temporelle. Mais d’après les enseignements hermétiques, cette-dernière n’est qu’un effet du principe de vibration, émanant lui-même du principe de mentalisme. Ainsi la physique s’est-elle développée en marge de son origine métaphysique. Beaucoup des physiciens qui l’ont pensée et écrite se sont égarés entre l’acausalité et le hasard. D’autres, en revanche, réconcilient physique et causalité en faisant entrer en jeu l’information. C’est cette voie que je vous invite à suivre dans cet article.
Résonance, hasard, acausalité : une question d' information
Résonance Vs trajectoire
Le déterminisme et la notion de trajectoire
« Un événement est ce qui vient, ce qui arrive, ce qui se produit, comme résultat ou comme conséquence de quelque événement précédent (…) Il y a une continuité entre tous les événements précédents, conséquents et subséquents. »
En écrivant ces mots, les initiés du Kybalion se placent du point de vue de l’univers. Leur déclaration est ainsi adaptée au monde visible, mortel et relatif [2] qui se déploie sous nos yeux, dans la sphère temporelle. En ce sens, elle est assez proche de la définition du déterminisme donnée par la physique classique. Celui-ci implique en effet que tout événement se produise en fonction de l’enchaînement des événements qui l’ont précédé. Le déterminisme est ainsi étroitement lié aux notions de temps et de trajectoire.
Cependant, pour les hermétistes, derrière la temporalité se cache la vibration. C’est là que divergent les courants de pensée, la vibration étant aux hermétistes ce que le temps est aux physiciens : la quatrième dimension de l’univers. Toutefois, si les physiciens ont donné au temps une place dans leurs équations, ils ne l’ont pas défini. Et pour cause, sa nature est aussi mystérieuse qu’insaisissable [3]. Ils utilisent néanmoins cette variable pour prédire et anticiper l’évolution des systèmes… du moins jusqu’à un certain point.
En effet, au cours de l’histoire, ils se sont heurtés à des systèmes les contraignant à remettre en cause les notions de prédiction, voire de causalité, que ce soit à l’échelle quantique ou à l’échelle cosmologique. Parmi ces systèmes se trouvent les systèmes chaotiques.
Les systèmes chaotiques et la notion de résonance
Bien que les systèmes chaotiques obéissent à la loi de causalité et au déterminisme, il est impossible de prédire leur évolution sur le long terme. Celle-ci dépend en effet de la connaissance des conditions initiales… qui ne peuvent jamais être connues avec une précision infinie. Cette imprécision pourrait être négligeable, mais il se trouve qu’une infime variation des conditions initiales a des conséquences considérables sur l’évolution de ces systèmes.
Le déterminisme classique s’étant révélé insuffisant pour expliquer l’ampleur de ces effets, on y a juxtaposé la notion de chaos. Ainsi est né le chaos déterministe. Henri Poincaré – et plus tard Ilya Prigogine – avaient pourtant exploré une piste plus prometteuse : celle des résonances. D’une part les résonances rendent obsolète la façon de penser de la physique newtonienne en nous invitant à penser autrement qu’en termes de trajectoires. D’autre part, elles sont très proches de la pensée hermétique. Les résonances sont en effet liées à des fréquences [4], c’est-à-dire à des vibrations.
Ainsi, loin de remettre en question le principe de causalité, les résonances le soutiennent au contraire : les systèmes sont simplement soumis à des causes et des effets de nature vibratoire. Du fait qu’ils se manifestent sur différents plans, ils peuvent cependant échapper à l’univers visible et donc à notre compréhension.
« Un événement ne crée pas un autre événement ; il en constitue un maillon dans la grande chaîne ordonnée des événements sortie de l’énergie créative Du Tout » enseignent les hermétistes. C’est ainsi qu’un battement d’ailes de papillon ne produira certainement pas une tornade, la tornade étant plutôt produite par la résonance d’un très grand nombre de fluctuations atmosphériques [5].
Nous pourrions d’ailleurs interpréter l’apparition de la tornade comme un hasard si nous ne sommes pas en mesure d’en comprendre les causes…
Le hasard, la cause et l’effet
« Le « Hasard » est simplement un mot destiné à exprimer des causes obscures, des causes que nous ne pouvons percevoir, des causes que nous ne pouvons comprendre. »
Le comportement futur des systèmes chaotiques est considéré comme entièrement déterminé par les conditions initiales, sans intervention du hasard. Ce qui présuppose que le hasard existe. Pour certains physiciens sans doute, pour les hermétistes, pas vraiment !
S’inspirant de la pensée de Poincaré sur le sujet, le physicien David Ruelle réconcilie les deux points de vue. Selon lui, si l’incertitude du chaos (la sensibilité des systèmes chaotiques aux conditions initiales) est bel et bien pour Poincaré une source de hasard, cela signifie que « le hasard correspond à une information incomplète (…) » [6].
D’ailleurs, il n’y a qu’à observer l’évolution de ces systèmes. Ils finissent en effet par converger vers des points fixes et périodiques, appelés attracteurs, évoluant ainsi d’un chaos apparent vers une certaine régularité. Dans le cas de l’attracteur de Lorenz (illustration ci-dessus), le nombre de tours sur une région ou une autre reste toutefois difficile à prédire. Mais quel que soit le point de départ – donc quelles que soient les conditions initiales – toutes les trajectoires finiront par passer par l’une ou l’autre région, et avec la même fréquence. Si cela vous rappelle le principe de polarité, c’est bon signe 😉
Finalement, il n’y a pas vraiment de place pour le hasard dans cette dynamique. En fait, plus on récolte d’information au fur et à mesure de l’évolution du système, moins il y a de place pour le « hasard »… !
Voyons maintenant ce qui se passe dans l’infiniment petit.
Acausalité et théorie de l’information en physique quantique
Il existe en physique quantique un concept appelé « indéterminisme », qui découle de l’idée selon laquelle les événements n’ont pas de cause. Le principe d’incertitude formulé par le physicien Werner Heisenberg en 1927 en est l’illustration. Il énonce qu’il est impossible de déterminer avec précision et simultanéité la vitesse et la position d’un électron.
Appliqué à la physique quantique, le principe de causalité est : « la capacité de déduire la position d’une particule quand [on connaît] la position de cette même particule un instant avant » [7]. Sauf qu’en physique quantique, chercher à connaître la position d’une particule requiert la mise en place de tout un dispositif… !
Celui-ci consiste à envoyer sur la particule un photon [8] qui, au moment de l’impact, révèlera la position de la particule. Cette-dernière sera alors projetée à un endroit indéterminé et indéterminable et il deviendra impossible de reconstituer sa trajectoire. En effet, d’une mesure à l’autre on ne sait jamais où la particule va se trouver, et en fait, on ne peut même pas être certain qu’elle ait une trajectoire entre deux observations.
Si la perturbation du système nous empêche de connaître la position de la particule à l’instant précédent, cela revient à dire qu’il nous manque l’information qui nous permettrait d’appliquer le principe de causalité. Pourtant, « ce n’est pas que [nous devons] rejeter complètement l’idée que les événements ont des causes, mais seulement l’idée que [nous pouvons] appliquer le principe de causalité dans le but de prédire » explique le philosophe des sciences Michel Bitbol [9] et [10].
L’acausalité peut également se discuter à notre échelle, lorsque notre perception ordinaire du monde est troublée par des événements inhabituels, comme les synchronicités…
La causalité existe sur plusieurs plans
« Puisqu’il y a des plans différents de Cause et d’Effet, et que le plan supérieur domine toujours le plan inférieur, rien ne peut échapper entièrement à la Loi. »
Les synchronicités ont-elles une cause ?
Evénements rares et uniques, les synchronicités laissent à la fois émerveillé et perplexe. Jung les a nommées ainsi après avoir découvert « l’existence de phénomènes psychologiques parallèles entre lesquels il n’est absolument pas possible d’établir une relation causale mais qui doivent être dans un autre ordre de connexions. » [11] A la notion de causalité telle que le déterminisme classique la définit, il a alors substitué un principe de similitude de sens. Mais le sens, même s’il est légitime, remplace-t-il pour autant la causalité ?
La philosophie hermétique nous dit que « Rien n’échappe à la Loi sauf le Tout qui est sa propre Loi ». La causalité est donc bel et bien à l’œuvre dans l’univers. Ainsi, les événements synchronistiques ont-ils une cause, mais celle-ci étant inaccessible à notre conscience, on ne peut les distinguer que par le sens. L’absence de cause équivaut alors finalement à une absence d’information qui, bien souvent, ne résiste pas à l’épreuve du temps, ainsi que le rappelle Hubert Reeves : « Un événement est dit acausal jusqu’à ce qu’on ait découvert sa cause (…) L’histoire des sciences c’est, en définitive, la liste des relations causales découvertes successivement entre des objets apparemment sans relation. » [12]
La causalité à l’œuvre fait entrer en jeu la résonance, non pas celle que l’on peut confondre avec le déterminisme, mais une résonance avec un plan de causalité qui se trouve au-delà de notre champ de conscience. En effet, la causalité classique a été établie à partir des événements qui sont parvenus jusqu’à notre conscience. Et elle ne peut s’appliquer qu’à ces événements. Je parle donc d’une causalité qui mettrait en jeu un autre niveau de conscience que celui à partir duquel nous interagissons avec le réel. Une causalité qui mettrait en jeu l’inconscient [13].
Une correspondance entre le conscient et l’inconscient
Inclure le champ de l’inconscient dans l’équation de la causalité ne veut pas dire que l’on ne peut plus appliquer le principe de causalité. Cela veut simplement dire que l’on ne peut pas observer sa mise en œuvre dans le champ d’application qui nous est accessible. Car si seul l’effet est accessible, comment pourrions établir une relation entre l’effet et la cause ?
En revanche, au niveau du champ d’information de l’univers, qu’est-ce qui empêcherait qu’une loi de causalité soit à l’œuvre ? Une loi dont nous ne verrions l’application qu’au filtre très réduit de notre champ de conscience ?
Si tel était le cas, cela signifierait que le principe de causalité agirait tout le temps et sur tous les plans mais que nous ne pourrions observer son action que sur des événements manifestés. Dans ce scénario, pour la très grande majorité d’entre nous, la causalité prendrait toujours le pas sur le sens dans notre interprétation du monde. Et ce parce que le niveau de conscience à partir duquel nous interprétons le monde est mental. Il est linéaire, mécanique, fondé sur l’enchaînement passé / présent / futur et donc sur la causalité. Autant dire que ce scénario ressemblerait beaucoup à la réalité que nous connaissons ! Pourquoi, alors, s’y attarder ?
Parce qu’il élargit considérablement notre perspective. La causalité, à l’intérieur du cadre mental dans lequel nous l’appliquons, exclut le champ de l’inconscient. Cependant, le fait que, malgré tout, les synchronicités se manifestent doit nous faire envisager de le prendre en compte. Nous devons l’envisager parce que les synchronicités n’apportent pas n’importe quel type d’information : elles révèlent des informations qui sont en résonance avec le champ du conscient. C’est pourquoi elles font sens.
Intéressons nous maintenant à la dynamique derrière le principe de cause et d’effet.
L’univers connecté : l’effet est déjà dans la cause
« Rien ne peut atteindre plus haut que sa propre source ; rien n’est appliqué qui ne soit déjà impliqué ; rien ne se manifeste dans l’effet qui ne soit déjà dans la cause. »
La lecture de cet enseignement du Kybalion m’a remis en mémoire la théorie de l’ordre implicite de David Bohm. Pour ce physicien, il existe plusieurs niveaux de réalité, qui offrent un parallèle intéressant avec les différents plans de causalité hermétiques.
Tout d’abord existe le niveau ultime, appelé ordre super-implicite, qui reste insondable. Il est à l’origine de tous les autres, dispensant une réalité à la fois unique et multidimensionnelle. David Bohm explique qu’iI ne peut être perçu que par un esprit libre et capable d’aller au-delà de la pensée. On pourrait le comparer au Tout hermétique.
Il existe ensuite un ordre de réalité plus accessible, mais plus fondamental que le monde spatio-temporel que nous connaissons. Cet ordre se situe au niveau quantique et implique l’existence réelle de particules et de champs. Le physicien a reformulé l’équation de Schrödinger par une fonction d’onde qui guide le chemin des particules dans le monde grâce à un paramètre crucial, le potentiel quantique, ou potentiel d’information. Ainsi la matière serait-elle gouvernée de manière déterministe et causale, mais à un niveau de réalité sous-jacent.
A partir des deux niveaux précédents émerge l’univers perceptible et mesurable. Il s’agit de l’ordre explicite, qui serait une manifestation, une expression ou une projection holographique de la réalité implicite [14].
L’ordre implicite peut être comparé à l’inconscient collectif de Jung. Tandis que les synchronicités seraient explicables par la causalité induite par le potentiel d’information et ses effets non locaux [15].
La dynamique du principe de cause et d’effet
Selon David Bohm, tout dans l’univers passe constamment de l’ordre implicite à l’ordre explicite. Ce flux, appelé holomouvement, explique la relation entre la matière et la conscience… par un feedback continu entre les deux.
Nassim Haramein montre que le vide quantique – la conscience en devenir [16] ou encore l’énergie – est la source de la matière [17]. Ce qui nous enseigne deux choses. Premièrement il n’y a pas de séparation entre l’énergie du vide et la matière. Et deuxièmement, il existe une relation de causalité entre les deux : sans l’énergie du vide quantique, pas de matière.
Cela veut dire qu’il existe un plan de causalité qui nous est inaccessible, contrairement à celui qui se manifeste au niveau de la matière elle-même, que nous expérimentons au quotidien et sur lequel nous basons notre loi de causalité. Et non seulement ce plan de causalité nous est inaccessible mais il met en jeu un délai imperceptible à notre échelle entre la cause et l’effet. Pourquoi ? Parce que l’échange d’informations entre le vide et la matière se fait à la vitesse de la lumière ! Cette boucle de rétroaction est rendue possible grâce à la dynamique fractale de l’univers (dynamique qui explique d’ailleurs l’évolution des attracteurs étranges en théorie du chaos). Comme un niveau fractal reprend et complète les informations du niveau précédent, le niveau antérieur constitue ainsi la cause du niveau postérieur.
Par ailleurs, le feedback continu d’information entre la matière et le vide, entre ce qui parvient à la conscience et ce qui reste dans le champ de l’inconscient, explique également les synchronicités. Ainsi, une cause inconsciente peut avoir un effet conscient et une cause consciente peut avoir un effet inconscient.
Devenir la cause des plans inférieurs
Nous alimentons à la fois les causes et les effets du monde et de la création, même si nous avons souvent tendance à ne nous considérer que comme un effet, voire une victime. Victime de notre passé, des circonstances, des autres personnes, du temps qui passe, de l’environnement, de la conscience de masse…
Apprendre à équilibrer la perception de notre propre influence sur le monde est la condition à laquelle nous reprendrons notre pouvoir. Car si nous ne passons pas maître dans l’art d’être une cause consciente, nous vivrons notre vie en victime. Telle est la loi de la polarité.
Se considérer comme un effet et non comme une cause limite notre liberté. La physique unifiée décrite par Nassim Haramein propose un modèle où le déterminisme a autant sa place que le non-déterminisme [18]. Cela rejoint l’enseignement hermétique.
« (…) Aucun côté de la controverse [entre libre-arbitre et déterminisme] n’est entièrement exact (…) Le Principe de Polarité montre que toutes deux ne sont que des demi-Vérités, les pôles opposés de la Vérité. La Doctrine enseigne qu’un homme peut être à la fois Libre ou Lié par une nécessité quelconque ; tout dépend du sens des mots et de la hauteur de la Vérité d’où la question est examinée. Les anciens écrivains examinaient le sujet comme il suit : « Plus la création est éloignée du Centre, plus elle est déterminée ; plus elle se rapproche du Centre plus elle est près de la Liberté. » » [19]
Se rapprocher du centre, c’est devenir un Maître. Les hermétistes forment une partie consciente de la Loi, au lieu d’en être des instruments inconscients. Ils maîtrisent l’art de s’élever au-dessus du plan ordinaire de la Cause et de l’Effet. Ainsi obéissent-ils à la Causalité du plan supérieur tout en régnant sur leur propre plan.
Et pour clore cette série sur les principes hermétiques, je vous invite maintenant à en découvrir le huitième et dernier volet : le principe de genre.
Points clés
- Les systèmes chaotiques et la physique quantique remettent en question les notions de prédiction, voire de causalité.
- L’introduction de la notion de résonance (Poincaré, Prigogine et Haramein) pour expliquer la dynamique des systèmes physiques rejoint la vision hermétique du principe de cause et d’effet.
- Les notions de hasard et d’acausalité ne tiennent plus dès lors qu’il y a un apport d’information.
- Les hermétistes maîtrisent l’art d’être une cause consciente : à méditer !
Notes & références
Résonance, hasard, acausalité : une question d’information
[1] Sauf indication contraire, toutes les citations proviennent du Kybalion.
[2] Voir la section consacrée au divin paradoxe dans l’article sur le Principe de polarité.
[3] Voir également l’article sur l’irréversibilité, la mémoire et l’entropie.
[4] « La notion de résonance caractérise un rapport entre des fréquences (…) La résonance se produit lorsque (…) deux fréquences (…) correspondent à un rapport numérique simple (l’une des fréquences est égale à un multiple entier de l’autre) (…) Les fréquences, et en particulier la question de leur résonance, sont au cœur de la description des systèmes dynamiques. » (Ilya Prigogine)
[5] Voir également la section consacrée à l’effet papillon dans l’article sur les systèmes chaotiques.
[6] RUELLE David, Chaos, imprédictibilité, hasard [vidéo], L’université de tous les savoirs, conférence n°218, août 2000
[7] HEISENBERG Werner, cité par BITBOL Michel (2013, 18 janvier), Dissiper les propriétés intrinsèques et l’existence intrinsèque, In : Fleurs du dharma, Mind and Life XXVI – Esprit, cerveau et matière, pp.9–10
[8] Le photon est le quantum d’énergie associé aux ondes électromagnétiques.
[9] BITBOL Michel, Dissiper les propriétés intrinsèques et l’existence intrinsèque, op.cit., p.10
[10] Voir également l’article Indéterminisme et intrication.
La causalité existe sur plusieurs plans
[11] JUNG Carl Gustav, Ma vie : souvenirs, rêves et pensées, Paris : Gallimard, Collection Folio, 1991, p. 463
[12] REEVES Hubert. (1990). Incursion dans le monde acausal, In : La Synchronicité, l’âme et la science, H. Reeves, M.Cazenave, P. Solié et al., Editions Séveyrat, p.11
[13] Voir également l’article Les synchronicités, une résonance avec l’inconscient.
[14] Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article L’univers holographique : l’unité sous-jacente
[15] Il s’agit du phénomène d’intrication dans lequel l’information est transmise instantanément – donc à une vitesse plus grande que celle de la lumière – d’une particule à l’autre. Voir à ce sujet la section consacrée dans l’article sur l’indéterminisme et l’intrication.
[16] Voir également la section consacrée à la différence entre awareness et consciousness dans l’article sur l’expérience consciente.
[17] Voir la théorie du champ unifié.
Devenir la cause des plans inférieurs
[18] Voir la section consacrée dans l’article L’univers est-il déterministe ?
[19] Voir également l’article Le libre-arbitre existe-t-il ?
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