Les synchronicités :
exemples de communication au niveau quantique
27 JUILLET 2019 (mis à jour le 17 mars 2023)
« La réalité nous apparaît comme des blocs.
Mais la réalité quantique nous dit que ces blocs se parlent par le vide. » [1]
Table des matières
Si vous avez manqué le début : j’ai exposé, dans les articles précédents, l’historique des synchronicités ainsi que leurs caractéristiques, et notamment, leur lien avec l’inconscient. Je voudrais parler ici de la communication à l’œuvre en coulisse lorsqu’une synchronicité se manifeste, à travers quelques exemples tirés de mon expérience personnelle.
Quand la vie insiste…
Parfois dans la vie, nous pouvons passer à côté de belles opportunités. Il suffit que nous ne reconnaissions pas le panneau indicateur d’une nouvelle possibilité. Ou que nous décidions purement et simplement de l’ignorer. Parfois, heureusement, même si nous ratons le panneau, l’information réapparaît sous une autre forme, sur un autre panneau. C’est ce qu’il aura fallu avant que je me décide à pousser la porte du cabinet de Madeleine (lire Mon histoire pour savoir qui est Madeleine).
La première fois que j’ai entendu parler d’elle, en 2001, j’assistais à l’un de mes premiers stages de développement personnel. A cette époque, je ne voyais pas ce qu’une personne comme elle pourrait m’apporter. C’est du moins ce que je me racontais. La vraie raison est qu’en allant la voir, j’avais très peur de ce que je pourrais découvrir à mon sujet. J’ai donc délibérément mis l’information de côté en me disant que j’étudierai cette proposition – peut-être – plus tard.
Il se trouve que « plus tard » est arrivé beaucoup plus tôt que prévu… Trois jours après avoir pris ma grande décision d’immobilisme, ma route a de nouveau croisé la sienne. Cette fois par l’intermédiaire de ma mère qui venait de récupérer ses coordonnées. Je trouvais l’arrivée de l’information « Madeleine » dans nos vies plutôt surprenante, survenant à trois jours d’intervalle par deux personnes qui ne se connaissaient pas entre elles. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises !
Alors que j’écoutais ma mère m’informer de son intention de prendre rendez-vous avec Madeleine, j’ai soudainement pris conscience de la résonance que toute cette histoire provoquait chez moi. La décision que j’avais prise trois jours plus tôt commençait à s’effriter. Et beaucoup trop rapidement au goût de ma zone de confort.
Mémoire cellulaire
La vie m’incitait à bouger que j’aille la voir ou non puisque de toute façon ma mère avait décidé d’y aller. Et je ne voyais pas comment cela pourrait n’avoir aucune répercussion sur moi. Alors, tout bien réfléchi, quitte à ce que Madeleine soit bel et bien entrée dans ma vie, je commençais à envisager l’éventualité de prendre rendez-vous également. Toutefois, avant de me résoudre le faire, je laissais le soin à ma mère d’aller la voir la première…! Puis de me faire un compte-rendu, dans la mesure de ce qu’elle voudrait bien partager avec moi.
En substance, elle m’expliqua que Madeleine décodait la mémoire présente dans nos cellules. Annoncé de cette manière, cela peut paraître au mieux impensable, au pire impossible, quand ce n’est pas les deux à la fois. Toutefois, du point de vue de la théorie du champ unifié de Nassim Haramein, c’est plutôt acceptable. Mais que nous apprend cette théorie me direz-vous ?
Elle nous dit que les informations s’encodent sur chaque surface créée par l’univers. Si nos cellules sont l’une de ces surfaces, pourquoi l’information n’y serait-elle pas mise en mémoire ? Et pourquoi une personne ne serait-elle pas capable de la décoder, c’est-à-dire de l’extraire du champ de l’inconscient pour l’amener au niveau conscient ? Même si à l’époque je ne connaissais pas cette théorie, et même si cela paraissait impensable voire impossible, je sentais derrière les propos et l’enthousiasme de ma mère du sens et du bien-être. Et au-delà de toute théorie, cela suffisait amplement à me convaincre.
Synchronicité : vers une autre réalité
En me rendant finalement à mon premier rendez-vous chez Madeleine, j’ai ressenti quelque chose d’assez inattendu. J’ai eu la sensation que je vivais dans une sorte de maison mentale en paille ou en bois. Madeleine était la louve bienveillante venue souffler en douceur sur la maison pour la faire s’effondrer juste le temps de me faire prendre conscience d’une chose : ma vie jusqu’ici ne tenait qu’à des constructions mentales, auxquelles je m’identifiais, et sans lesquelles j’avais l’impression de ne pas exister.
Mais revenons à la coïncidence des panneaux indicateurs. Si les informations concomitantes concernant Madeleine ne sont pas arrivées au même moment, elles l’ont été avec suffisamment de proximité – et évidemment de sens – pour pouvoir entrer dans la catégorie des synchronicités. Mais que l’on considère qu’elles soient synchronistiques ou pas n’est, au fond, pas si important. Ce que je souhaite souligner tient plutôt à ce qui se passe en coulisses, dans le champ d’information. En fait, les circonstances de notre rencontre sont à l’image de ce dont j’ai maintes fois pu faire l’expérience à son contact. Je veux parler de la manière dont les informations circulent dans le champ, ainsi que du lien qui s’établit entre son état de présence et l’apparition de synchronicités avant ou après nos rendez-vous.
Le corps ne ment jamais
Lors de nos premières rencontres, si je ne me sentais pas dans un état émotionnel différent de d’habitude dans les trois jours qui précédaient – et cela pouvait passer par un rêve, une synchronicité, une peur a priori infondée etc. – je savais que le rendez-vous serait reporté. Cela s’est vérifié dans tous les cas. J’attribue mon changement d’état à la réception d’informations auxquelles elle a accès, qui sont nécessaires à notre préparation réciproque et qu’elle me transmet via le champ d’information.
Cela rejoint la réponse du corps mise en évidence par l’institut Heartmath qui corrobore l’un des premiers enseignements que m’a transmis Madeleine : « le corps ne ment jamais ». Aujourd’hui, le décalage n’est plus si marqué. Ou disons que je ne le vis plus de la même façon. Sans doute parce que je vis davantage dans un état de présence, étant moins aux prises avec mes émotions.
Je voudrais souligner également que l’encodage et le décodage d’information se fait pour elle en conscience. C’est simplement sa manière de travailler, en harmonie avec la manière dont les choses fonctionnent dans l’univers connecté. Toute information transite par le champ de connexion universelle, le vide quantique. Soit nous y sommes réceptif directement, soit nous captons cette information à un moment où notre mental est en veilleuse, lorsque nous dormons par exemple. C’est ainsi qu’une nuit, j’en ai fait l’expérience…
Polaroïds
Un jour, les urines de ma fille Léna étaient teintées de rose. Elle allait bien par ailleurs. Je n’étais pas inquiète outre mesure mais par acquis de conscience, j’ai préféré appeler le SAMU. Etant donné l’état de santé général tout à fait normal de Léna, le médecin m’a conseillé d’attendre le lendemain matin pour voir l’évolution de la situation. J’ai tout de même envoyé un SMS à Madeleine pour lui faire un état des lieux. Sans réponse de sa part – et considérant donc qu’il n’y avait pas d’urgence – je me suis endormie sereinement… pour me réveiller à 3h du matin avec en tête l’image d’une betterave rouge apparaissant sur un polaroïd. Un autre polaroïd a rapidement fait son apparition, dévoilant le visage d’une collègue qui un jour m’avait raconté qu’à manger trop de betterave, on pouvait faire pipi rouge.
Curieusement, la première chose qui me soit venue à l’idée a été : « Si c’est une histoire de betterave, comment se fait-il que le médecin urgentiste n’y ait pas pensé ? ». Il faut croire que, tout simplement, il n’y avait pas pensé… Toujours est-il qu’à repasser le film du déjeuner et du dîner dans ma tête, je me suis souvenue qu’effectivement Léna avait mangé beaucoup de betteraves, en entrée et même en dessert. Je me suis alors rendormie sereinement.
Lorsque j’ai revu Madeleine, je lui ai demandé si elle m’avait « envoyée » la photo de betterave. Elle a confirmé : « ah oui, je n’avais pas le temps de répondre à ton SMS alors je t’ai envoyé directement la photo ». Ce qu’on peut traduire par : « Je t’ai envoyé l’information via le vide quantique, ta conscience l’a récupérée pendant la nuit, et ton cerveau l’a traduite en deux polaroïds pour que tu voies lien ».
Au voleur !
Et voici un dernier exemple, qui me permettra d’illustrer à la fois l’encodage des informations dans le champ unifié et la synchronicité. Il y a quelques années, j’habitais dans une rue peu fréquentée, en forme de fer à cheval. Je rentrais chez moi un soir d’hiver lorsque j’ai eu la désagréable sensation d’être suivie. Arrivée devant mon portail, je me suis arrêtée. Je tenais ma clé dans une main, mon sac et une baguette de pain dans l’autre. J’ai regardé derrière moi. Il faisait relativement sombre, et malgré ma sensation persistante, je n’ai vu personne. Soudain, deux jeunes gens sont sortis du petit renfoncement situé juste à côté du portail et l’un d’eux s’est emparé de mon sac. Il est parti en courant sur ma gauche tandis que son acolyte a disparu sur ma droite.
En une fraction de seconde, j’ai fait l’inventaire de tout ce que mon sac contenait : papiers d’identité, carte bleue, espèces, tickets restaurant, téléphone, lunettes… et j’ai immédiatement pensé : « Je ne peux pas le laisser me voler tout cela, c’est IMPOSSIBLE ». Par une étrange association d’idées, ma pensée suivante a été : « Et de toute façon, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Madeleine, on ne peut pas me voler mon sac ».
Course - poursuite
Une fraction de seconde plus tard, j’ai estimé que le braqueur en herbe était plus petit que moi, en taille et en âge – 14 ans peut-être – soient deux raisons aussi absurdes que suffisantes à mes yeux pour tenter de le rattraper. Ni une ni deux, je me suis lancée à sa poursuite. J’étais prête à en découdre. Fermement décidée à récupérer mes affaires. L’idée qu’il puisse être armé ne m’a même pas effleurée. J’ai simplement couru après lui, en talons hauts, brandissant ma baguette telle une épée et hurlant comme jamais je n’aurais cru pourvoir le faire : « MON SAC ! Rends-moi mon sac ! ». Plus rien n’avait d’importance que cette seule pensée : « JE NE VEUX PAS qu’on me vole mon sac ».
Après plusieurs mètres, le jeune garçon s’est arrêté. Net. Inexplicablement. En plein virage. Pour aussitôt repartir de plus belle d’où il venait, me laissant, cette fois, clouée sur place. A ce moment, j’ai su qu’il m’échappait. Malgré toute la colère qui m’animait encore, je n’avais aucune autre option que de capituler. « Je ne pourrai pas le rattraper, j’abandonne » me suis-je effondrée intérieurement.
Alors… à cet instant précis… tel un ange qui sortait des ténèbres… un grand black costaud a surgi de nulle part et m’a dit : « Ne bougez pas, je reviens ». Il s’est élancé illico aux trousses du voleur.
Devant mon air absolument médusé, la jeune femme qui l’accompagnait, restée près de moi, a cru bon de préciser : « On a vu qu’ils vous suivaient ». J’ai réalisé alors que je venais de précipiter le voyou dans un piège dont je ne soupçonnais même pas l’existence… Quelle synchronicité… Franchement, j’avais presque envie de chercher la caméra ! Toujours est-il que manifestement, le bandit avait flairé le guet-apens et préféré faire volte-face.
Synchronicité, communication et résonance quantique
Après une attente qui m’a semblé durer des heures, mon bienfaiteur est revenu avec mon sac et l’intégralité de son contenu. Il a refusé toute autre récompense que mes chaleureux remerciements – qui, à l’occasion de cet article, seront donc rendus publics. Avec son amie, ils ont simplement disparus aussi soudainement qu’ils étaient arrivés.
Une fois chez moi, lorsque je me suis sentie à peu près remise de mes émotions, une séquence à laquelle je n’avais pas vraiment prêté attention sur le moment m’est tout à coup revenue en mémoire. Lors de mon précédent rendez-vous avec Madeleine, alors que nous étions en train de nous dire au revoir, elle a soudain regardé avec insistance mon sac à main, comme si elle captait des informations. Puis l’air de rien, elle a posé sa main dessus – comme pour envoyer d’autres informations, une demande de protection peut-être. Si l’on considère que tout est intriqué dans l’univers, ces informations seraient parvenues en même temps à toutes les personnes concernées. Et connaissant Madeleine, dans l’intention que tout se résolve au mieux !
Même si à l’époque je ne pouvais pas m’expliquer les choses en ces termes, il était très clair pour moi que les événements avaient tourné en ma faveur grâce à son intervention préventive ainsi qu’à la vaillante et énergique détermination que j’avais déployée. Un autre élément est peut-être à prendre en compte également dans l’apparition de cette synchronicité. Il s’est trouvé que ce soir-là, j’étais particulièrement fatiguée et – chose qui m’arrive très rarement – je m’étais assoupie dans le train avant de rentrer chez moi : avais-je alors récupéré des informations utiles à la bonne fin de cette histoire à ce moment-là ?
Synchronicité et libre-arbitre
Ces trois exemples mettent en lumière l’existence du champ universel dans lequel sont encodées les informations. Si l’existence de ce champ peut passer inaperçue dans l’ordinaire de notre quotidien, elle se révèle en revanche lorsqu’une synchronicité se produit. Parce qu’une synchronicité révèle par résonance une information en provenance de ce champ, et une information qui fait sens.
Tout se passe finalement comme si était matérialisée, à des coordonnées spatio-temporelles précises et identiques pour toutes les personnes impliquées, une information qui leur est commune. Cette information arriverait dans le champ de conscience de ces personnes et aurait du sens pour au moins l’une d’entre elles. Contrairement aux autres, elle vivrait alors l’événement qui y est associé comme une synchronicité.
Quelle est la place du libre-arbitre dans ce processus, si tant est qu’il en ait une ? Ce questionnement a pris une dimension particulière pour moi au regard de l’expansion de conscience que j’ai vécue. C’est d’ailleurs précisément mon passage dans la présence qui m’a amenée à interroger différemment l’existence du libre-arbitre.
Mais avant de vous pencher sur cette question, vous aurez peut-être envie de découvrir le dernier épisode de cette série. Il traite des conditions de manifestation de la communication qui se joue au niveau quantique, dans un cadre beaucoup plus large que celui de ma propre expérience : l’univers !
Notes & références
[1] HENRY Marc, (2011, janvier-février), Interview de Marc Henry, In : Nexus n°72, p.59
Marc Henry est ingénieur, chercheur associé au CNRS, directeur du laboratoire de chimie moléculaire de l’état solide et professeur de chimie inorganique à l’université de Strasbourg.
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3 commentaires à propos de “Les synchronicités : exemples de communication au niveau quantique”
bonjour, je tenais a vous félicité de la tenue de ce blog , je suis également très intéresser par les travaux de nassim personnage atypique et attachant qui a bouleversé ma manière d’appréhender notre réalité en 2018 j’ai été submergé par une dépression nerveuse qui ma conduit au bord du gouffre et conduit a envisager l’irréparable après 2 mois d’hospitalisation , un coma , et une longue thérapie j’ai eu la chance d’avoir connaissance de ses travaux aujourd’hui bien des aspects de mon quotidien me semble plus acceptable .bien a vous et encore bravo !
Bonjour, et merci pour votre commentaire 🙂 Je trouve essentiel d’être en contact avec des informations qui révèlent la beauté et la cohérence de l’univers, dans ce monde tellement à l’envers… ! Tout a sa raison d’être néanmoins. Je vous souhaite de transformer votre expérience pour qu’elle puisse réellement vous être utile et être utile aux autres. Bien à vous
MERCI