Féminin, masculin, univers connecté
30 JANVIER 2019
Table des matières
Cet article propose une libre adaptation de la théorie du champ unifié de Nassim Haramein. De mon point de vue, on peut envisager cette théorie sous l’angle du Féminin et du Masculin. Comme une interprétation plus métaphysique des deux seules forces à l’œuvre dans l’univers à tous les niveaux : la gravité et l’électromagnétisme.
Le diaporama ci-dessous raconte ainsi une autre histoire de l’univers, dans les grandes lignes. Un texte plus complet est repris sous l’animation.
Bon voyage !
Le principe Féminin
Le Principe Féminin crée toute forme depuis l’infiniment petit, à partir d’une singularité (un point au potentiel infini). Jusqu’à l’infiniment grand, toute forme reste en lien avec ce point. Il devient son centre, immobile au cœur du mouvement.
A l’échelle quantique, l’espace est une mer dynamique dans laquelle chaque point possède une énergie infinie.
Nous ne percevons pas cette énergie parce que nous n’avons pas une expérience directe de l’infiniment petit. L’espace tel que nous le percevons à notre échelle et à celle de l’univers semble lisse et vide.
La géométrie du Principe Féminin est celle du cuboctaèdre. C’est le seul solide géométrique dont tous les vecteurs sont égaux. Il est en équilibre parfait. Douze vecteurs partent des sommets et convergent vers un 13ème point, la singularité au centre de la structure.
Celle-ci est l’essence du Principe Féminin : l’infini. Le nombre 13 représente également le Féminin dans la matière.
En 2 dimensions, le cuboctaèdre apparaît comme un hexagone. En 3D, on peut le voir comme 4 hexagones qui s’entrecroisent.
Le principe Masculin
Le Principe Masculin génère des limites, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Chaque dimension créée illustre, à des échelles différentes, comment le fini contient l’infini.
Le Principe Masculin permet aux formes d’exister, rendant possible l’expérience dans la matière.
La géométrie du Principe Masculin est celle de l’étoile tétraédrique [1]. Cette structure géométrique n’a pas de centre. Cependant, elle contient la géométrie du cuboctaèdre, qui elle est centrée.
Le cuboctaèdre est aussi invisible sur cette représentation que l’est le Féminin à nos yeux. Pourtant, aussi invisible soit-il, le Féminin centre le Masculin. Et seul le Masculin permet au Féminin de se manifester dans la matière.
Quand le Féminin rencontre le Masculin
De l’infiniment petit à l’infiniment grand, toute forme est manifestée dans la matière à partir du cuboctaèdre et de l’étoile tétraédrique. Ceux-ci ne peuvent exister qu’ensemble, en tant que structure composée de 64 tétraèdres. Ils définissent la géométrie du vide, qui contient une énergie infinie, à la source de toute création. Cette géométrie s’inscrit parfaitement dans une sphère, la forme la plus manifestée dans la nature.
On peut voir la géométrie du vide comme l’assemblage de 8 étoiles tétraédriques, formant un cuboctaèdre – invisible ici – au centre de la structure.
64 tétraèdres sont formés par la combinaison du cuboctaèdre et de l’étoile tétraédrique. Chacun de ces tétraèdres s’inscrit parfaitement dans une sphère [2]. L’ensemble de ces sphères forme un cube – le cube de Métatron – qui réunit les 5 solides de Platon.
La fleur de vie
Transposé en deux dimensions, le motif obtenu par ces sphères qui s’interpénètrent est celui de la fleur de vie. Ainsi, la fleur de vie représente l’équilibre entre le Féminin et le Masculin, entre l’infini et le fini.
Toute création émerge et se manifeste à partir du champ formé par la fleur de vie, et toute création y retourne. Dans sa représentation courante, la fleur de vie est constituée de 19 cercles, bien que la géométrie du vide en compte 37.
La transposition en deux dimensions des sphères qui forment la géométrie du vide est plus qu’une simple représentation en deux dimensions. La fleur de vie illustre le principe physique connu sous le nom de principe holographique.
Notre univers est holographique, il se construit et se déploie physiquement dans l’illusion d’une séparation au cœur de laquelle règne l’unité.
La danse fractale
Chaque structure – cuboctaèdre et étoile tétraédrique – grandit grâce à l’autre, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Comme une danse fractale du Féminin et du Masculin, dans laquelle l’ensemble du motif se répète à l’infini à toutes les échelles.
Chaque division fractale manifeste la matière à un niveau différent. L’être humain est la manifestation physique qui se trouve à mi-chemin entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.
Tout est mouvement. Tout mouvement a un mouvement réciproque simultané. Ce double mouvement repose sur les deux seules forces à l’œuvre dans l’univers : la force gravitationnelle et la force électromagnétique.
Le cuboctaèdre est la structure à travers laquelle agit la force gravitationnelle en générant un mouvement de contraction. L’étoile tétraédrique est la structure à travers laquelle agit la force électromagnétique en générant un mouvement d’expansion.
Ainsi, la dynamique de la structure du vide, présente en toute chose, est un échange simultané entre ces deux mouvements. L’information échangée se transmet de proche en proche par ces mouvements qui grandissent de manière fractale, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Au centre, tous les mouvements s’annulent : c’est l’immobilité, la singularité depuis laquelle nous observons l’univers.
Un cyclone est une masse en rotation formée par une différence de pression entre deux masses d’air. De la même manière, il existe différents degrés de densité de l’infiniment petit à l’infiniment grand. C’est ce gradient de densité qui explique le mouvement de rotation de toute chose dans l’univers. Telle la danse du Féminin et du Masculin.
Vide et manifestation, une grande histoire d'amour
Toute étoile est un trou noir. Un trou noir est créé par la danse du Féminin et du Masculin. Son mouvement véritable – mais non apparent – oscille de la singularité à la manifestation physique de l’étoile telle que nous la voyons, puis de la manifestation à la singularité, et ainsi de suite.
Ce mouvement entre la force gravitationnelle et la force électromagnétique est si rapide – il a lieu à la vitesse de la lumière – que nos sens n’en perçoivent que la manifestation physique (voir l’article Mouvement et perception).
Toute étoile est un trou noir comme tout ce qui est manifesté dans l’univers, de l’infiniment petit à l’univers lui-même.
“Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver, racontés le matin à la table des anges.”
KHALIL GIBRAN
Toute forme est créée dans la matière, dissoute dans le vide, recréée, dissoute à nouveau, etc. Et ce, continuellement, à la vitesse de la lumière. Ainsi, le retour d’information entre la matière et le vide est tel qu’à notre échelle, nous avons l’illusion d’expérimenter chaque forme dans une continuité. Le fait que toute forme soit recréée suffisamment rapidement et soit suffisamment proche de la précédente nous procure cette perception.
Le cœur
Le cœur incarne la singularité gravitationnelle de la biologie : c’est par le cœur que nous accédons au champ d’information du vide quantique [3]. Ainsi, le cœur a toujours accès à l’information avant n’importe quel autre organe du corps, le cerveau y compris. C’est en fait l’unique organe qui envoie davantage d’informations au cerveau qu’il n’en reçoit.
La conscience que nous avons de nous-même repose sur un feedback d’information entre le vide quantique et la matière. Plus nous sommes capables d’aller profondément à l’intérieur de nous pour accéder au champ quantique, plus notre rayonnement dans la matière sera important. En effet, il existe une relation directe entre l’effondrement gravitationnel et l’expansion du champ électromagnétique.
Pour découvrir d’autres facettes de la relation Féminin / Masculin, vous pouvez également plonger dans la lecture du principe de genre.
Notes & références
[1] Un tétraèdre est une pyramide à base triangulaire.
[2] La sphère et le tétraèdre sont complémentaires l’un de l’autre d’un point de vue géométrique. Le tétraèdre est la structure la plus stable, la sphère est la plus instable.
[3] Voir également l’article sur le principe de rythme, qui met en lumière un autre modèle du cœur, basé sur la géométrie, et qui rejoint la théorie de Nassim Haramein.
Visuels et textes : © Gaetana
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