L'univers est-il déterministe ? 2/2
15 JANVIER 2019 (mis à jour le 15 février 2024)
Table des matières
Dans la première partie de cet article, nous avons vu que l’univers est tout le temps en train de se déterminer. Mon propos ici est d’illustrer, par mon expérience personnelle, la communication sous-jacente à ce concept, à l’œuvre à toutes les échelles de l’univers.
Jusqu’au 19 décembre 2013 à 23h30, la formation, le développement et la rupture de l’anévrisme situé dans mes méninges [1] ont complètement échappé à ma conscience. Cependant, si ces informations sont restées inconscientes de mon point de vue, il n’en reste pas moins que du point de vue de l’univers elles étaient :
- encodées dans le champ spatio-mémoriel [2]
- disponibles depuis leur point d’origine, et tout au long de leur évolution.
Une communication consciente et inconsciente
Information, communication et résonance
Dès que l’information « anévrisme en formation » a commencé à s’encoder, deux scénarios sont devenus possibles : qu’il se rompe ou pas. Dans l’intervalle entre la genèse et la rupture de l’anévrisme, comme tout ce qui s’encodait sur l’état de mes méninges est resté inaccessible à ma conscience, l’anévrisme était dans un état de superposition quantique. Il était à la fois rompu et intact. Autrement dit, son état était indéterminé. Et les circonstances dans lesquelles il s’est finalement rompu sont restées indéterminées jusqu’à ce que ma cognition rencontre la situation appropriée aux conditions de la rupture. A savoir : un contexte, un lieu, un timing…
Lorsque les céphalées sentinelles sont apparues le 17 décembre, la frontière entre les informations relatives à la rupture d’anévrisme dont j’étais inconsciemment porteuse et mon propre champ de conscience a commencé à être beaucoup plus perméable, c’est le cas de le dire… De même que ces informations ont commencé à tracer leur chemin vers le champ de conscience de mes proches. Une communication était à l’œuvre au niveau quantique.
Dans une certaine mesure, ce signe avant-coureur a, parmi d’autres, participé à déterminer les circonstances de l’accident. En effet, il est fort probable que ma fille et mon compagnon aient « capté » ces informations – du fait de notre proximité, de notre forte « intrication » – entre le moment où le signe avant-coureur est apparu et le moment de la rupture avérée. Cela expliquerait que ma fille n’ait exceptionnellement pas fait la sieste cet après-midi-là, et que mon compagnon ait exceptionnellement décidé, au dernier moment et sans aucune raison apparente, de venir en transports en commun plutôt qu’en scooter.
L’information passe par le cœur
En fait, tout s’est passé comme s’ils avaient prédit un événement ayant une portée émotionnelle et significative pour eux. Cela n’est pas s’en rappeler les études menées par Rollin Mc Craty à l’institut Heartmath. Leur cœur, puis leur cerveau, ont eu accès au risque concernant mon état de santé par l’intermédiaire du champ quantique d’information, et leur conscience y a répondu en se comportant de façon inhabituelle. J’ajouterais que cette communication inconsciente et quantique laisse penser que ces événements sont de l’ordre des synchronicités, j’y reviendrai.
Au moment où l’anévrisme a cédé, son état s’est déterminé. Mais comme tout est continuellement en mouvement dans la boucle de rétroaction d’informations, une nouvelle équation, à deux inconnues, a alors fait surface : allais-je rester vivante – et si oui dans quel état – ou partir ? Une équation au résultat encore indéterminé aussi longtemps qu’il était possible d’inverser la tendance pour aller vers le meilleur scénario possible.
L’information passe par le vide quantique
La raison pour laquelle je peux avancer que cette tendance était réversible tient aux informations auxquelles j’ai eu accès par l’intermédiaire de Madeleine. L’information de la rupture d’anévrisme est restée à un niveau inconscient pour moi jusqu’à ce qu’un médecin me la donne. Mais cette même information est arrivée dans le champ de conscience de Madeleine bien avant, au moment où je l’ai appelée. Pour elle, l’indétermination quant à l’état de l’anévrisme a été levée à ce moment-là… l’hémorragie spontanément arrêtée, une nouvelle indétermination a cependant pris place aussitôt puisque ma bienfaitrice a perçu le risque de récidive.
Disposant de cette information ainsi que de la capacité de l’encoder consciemment au niveau quantique, elle a pu la mettre à disposition des personnes susceptibles de m’aider. Tout s’est passé comme si elle s’était dit : « j’ai la sensation qu’il y a une hémorragie, une urgence. J’envoie cette information dans le vide quantique, si elle est juste le retour d’information qui parviendra jusqu’à Gaetana et moi-même par l’intermédiaire de quelqu’un ou quelque chose dans l’univers physique en sera la confirmation ». Autant dire que la communication est passée 5/5 ! La confirmation est venue de James qui a eu l’intuition d’un AVC et insisté pour appeler les pompiers. Elle a été enchérie par les pompiers eux-mêmes qui n’ont pas hésité à me transporter aux urgences malgré un nombre de symptômes apparents relativement réduit.
Communication, encodage et décodage quantiques
Avec le conscient
Si l’encodage des informations se produit que l’on en ait conscience ou pas, il en va de même pour le décodage des informations, l’autre côté de la boucle de rétroaction. Ce décodage, s’il est conscient et maîtrisé, réduira considérablement le délai d’obtention des informations. Par contre, s’il est inconscient, l’information décodée qui se manifestera dans le monde concret ne parviendra peut-être jamais à notre conscience.
L’encodage des informations engendre des conditions déterministes, restant toutefois indéterminées tant que ces informations ne sont pas mises en relation avec une situation du monde concret. Notre influence est d’autant plus grande sur les situations à venir que nous sommes capables – en conscience – de décoder les informations à notre disposition et d’en encoder d’autres.
C’est tout l’art d’une personne comme Madeleine. Son travail consiste à laisser surgir un élément de l’inconscient, à le décoder, puis à l’intégrer à la conscience. C’est de la communication sur le plan quantique ! Madeleine décode des informations encodées dans l’inconscient afin que la personne porteuse de ces informations en prenne conscience, si toutefois cela peut lui être utile. Puis éventuellement elle encode d’autres informations, guidée par le respect, la sagesse et le discernement.
Avec le vide informé
Mais comment fait-elle ? Le spécialiste de l’eau Marc Henry [3] nous éclaire :
« Il faut bien comprendre que (…) les médecines qu’on dit énergétiques (…) travaillent avec du vide informé (…). Ceux qui prétendent que ces médecines n’ont aucune base scientifique ne font tout simplement pas l’effort de prendre en compte dans leur manière de penser l’existence d’effets quantiques et topologiques [4]. »
MARC HENRY [5]
Lorsque j’ai appelé Madeleine le soir en question, elle s’est connectée, via la trame quantique de l’espace-temps, directement aux coordonnées spatio-temporelles auxquelles je me trouvais. Elle a ainsi accédé à l’information relative à l’anévrisme et a su immédiatement ce qui se passait. Arrivée aux urgences, les informations données directement par mon corps physique lui ont confirmé son diagnostic. Elles lui ont également fourni d’autres indications, comme le fait que l’hémorragie, arrêtée dans un premier temps, récidivait.
Elle a alors modifié l’information au niveau quantique afin qu’une autre situation se produise dans le monde concret, à savoir l’arrêt de la seconde hémorragie et une situation médicale stabilisée. Bien que cette manière de procéder puisse paraître irrationnelle voire même magique, elle n’est qu’une application de la théorie du champ unifié de Nassim Haramein. Autrement dit, elle relève purement et simplement de la physique.
Avec l’inconscient
Je précise que Madeleine n’a agi qu’avec mon accord. Elle ne m’a pas posé la question directement, cela n’aurait pas eu grand sens puisqu’à ce moment-là, je n’avais pas du tout conscience de ce qui était en jeu pour moi. Encore une fois, elle a utilisé en conscience la communication au niveau quantique. Elle a, selon ses propres mots, « discuté avec [mon] âme ». L’utilisation un peu soudaine du mot « âme » peut à son tour paraître ésotérique et même déplacée. Cependant, encore une fois, ce concept trouve une explication très simple si nous le relions à la théorie de l’univers connecté : notre âme représente notamment notre mémoire individuelle, qui alimente le champ de la mémoire universelle. Elle contient toute l’information qui s’est un jour encodée dans notre expérience. Ainsi, elle a beaucoup plus d’informations que notre ego. Et à ce titre, elle a parfois un agenda différent… ! [6]
Je ne saurais dire si c’est la raison pour laquelle la « conversation » entre Madeleine et mon âme a duré l’équivalent de mon temps d’attente aux urgences, c’est-à-dire 2h30. Tout ce que je peux dire, c’est que l’information « urgence » a été rendue disponible aux médecins comme aux pompiers mais que, contrairement aux pompiers, les médecins n’en ont pas fait usage rapidement. C’est pourquoi j’ai tendance à penser que mon âme avait besoin de ce temps là pour décider quoi faire.
Du bon usage de la divulgation des informations
L’art du discernement
Si Madeleine a accès à davantage d’informations que moi, on pourrait légitimement se demander pourquoi elle ne m’a pas prévenue de l’existence voire de la rupture possible de l’anévrisme avant cette fameuse nuit. La réponse la plus immédiate que je puisse donner est qu’elle n’a pas accès à toutes les informations [7].
Et parmi celles dont elle dispose, elle doit discerner ce qui est utile pour guider la personne et ce qui est de nature à court-circuiter son expérience. Autant dire qu’elle joue les équilibristes. Pour ne pas tomber, elle doit transmettre certaines informations – qui ne sont pas toujours celles qui nous maintiennent dans notre zone de confort, loin de là – sans basculer dans l’ingérence.
Lorsque je l’ai connue, elle pratiquait littéralement cet art de la sagesse et du discernement. Elle donnait ses soins assise sur un tabouret instable, chose qui m’intriguait beaucoup. Un tel contraste entre la stabilité qu’elle incarnait et son tabouret me laissait perplexe. Je lui fis part un jour de mon étonnement et du fait qu’elle prenait le risque de se retrouver à tout moment assise par terre. Ce à quoi elle répondit qu’elle aimait travailler avec ce tabouret car sa fragilité lui rappelait la posture d’équilibre qu’elle devait constamment garder à l’esprit. Ce jour-là, j’ai ainsi eu droit à un enseignement supplémentaire… !
Avoir accès à des informations est une chose, avoir la sagesse de les divulguer ou pas, ainsi que la manière de le faire, en sont d’autres. Madeleine a tout de même fini par changer de tabouret sans pour autant contrefaire sa ligne de conduite. Plutôt, tout s’est passé comme si avec le temps, elle avait complètement incorporé cette aide extérieure.
L’ignorance a ses bons côtés
Pour en revenir à l’information d’un potentiel risque d’AVC, quand bien même me l’aurait-elle donnée, qu’en aurais-je fait ? Je serais allée aux urgences pour le moindre petit mal de tête ? Un questionnement plus pertinent serait peut-être : les conditions de mon expérience auraient-elles été les mêmes si j’avais eu conscience de cette information ? Aurais-je fait une expérience d’expansion de conscience ?
J’ai plutôt tendance à en douter. Car si j’avais eu l’information, mon mental se la serait immédiatement appropriée. Or mon expérience a d’une part reposé sur le fait que celui-ci a capitulé devant sa propre impuissance à comprendre ce qui se passait. Et d’autre part, sur le choix qui m’incombait – poursuivre mon expérience sur cette Terre ou pas – choix que seul mon accès à la présence a véritablement rendu possible. Sans l’effet de surprise lié à l’absence d’information, rien de tout cela ne se serait produit.
Finalement, tout s’est passé de la meilleure façon possible pour moi en fonction des informations disponibles à ce moment-là. Ainsi, le fait de ne pas avoir eu cette information m’a permis de faire l’expérience d’un état modifié de conscience. Tout en bénéficiant de la présence de Madeleine. J’ajouterais que j’étais vraiment sur le fil du rasoir cette nuit-là : si j’avais choisi de « partir » à un moment ou à un autre, elle aurait également été présente à mes côtés, simplement elle m’aurait accompagnée différemment.
Synchronicité, le point de connexion
Madeleine navigue dans une réalité beaucoup plus riche en informations que la mienne. En réalité, je devrais dire qu’elle a accès à davantage d’informations que moi. Et si je devais nommer le lien qui existe entre nos deux plans d’expérience, le terme synchronicité me paraîtrait approprié. Car lorsqu’une synchronicité se manifeste, tout se passe comme si nous recevions des « infusions » du plan de connexion universelle où sont encodées infiniment plus d’informations que celles dont nous disposons en général. Comme si une part de la communication qui se joue au niveau quantique parvenait à notre conscience. Ces aperçus viendraient alors « réveiller notre conscience » à la possibilité qu’une réalité beaucoup plus vaste que celle que nous expérimentons au quotidien existe.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à poursuivre votre lecture avec les articles de la série sur Les synchronicités.
Notes & références
[1] Lire Mon histoire pour en savoir plus.
[2] Voir l’article Qu’est-ce que l’espace-temps ?
[3] Marc Henry est ingénieur, chercheur associé au CNRS, directeur du laboratoire de chimie moléculaire de l’état solide et professeur de chimie inorganique à l’université de Strasbourg.
[4] « L’approche topologique raisonne en termes de voisinage (…) Il suffit d’oublier la forme et la taille et, si la chose reste identique à elle-même, [on est] en présence d’un effet topologique (…) [Un] exemple de structure topologique : les vortex. Qu’il s’agisse d’une tornade, de l’eau, d’un syphon ou d’une galaxie, le phénomène est indépendant des dimensions de la structure matérielle » selon Marc Henry, (2014, 10 novembre), cité par Myriam Gablier, L’eau, passeuse de conscience, In : INREES – Inexploré, p.58.
[5] Marc Henry, L’eau, passeuse de conscience, op.cit. p.59
[6] Pour en savoir plus sur le thème de l’âme, voir l’article La passion de l’âme.
[7] Voir, en complément, l’article Comment apprend-on ?
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