Mise à jour : 2 février 2020

La biologie quantique

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Qui dit bio­lo­gie dit retour à mon expé­rience ! Au cours de la rup­ture d’a­né­vrisme qui m’a fait vaciller, mon men­tal a été mis en sus­pens par l’in­ter­mé­diaire de mes méninges (lire Mon his­toire pour en savoir plus). Cela a eu pour effet de me faire per­ce­voir la conscience direc­te­ment au cœur-quantiqueniveau de mon cœur, où j’ai sen­ti la pré­sence. Ma peur a été, de ce fait, désac­ti­vée. Ma per­cep­tion de la réa­li­té a chan­gé. En fait, tout s’est pas­sé comme si, en l’absence du men­tal, j’avais sen­ti toute la puis­sance de mon cœur se révé­ler. Alors qu’en temps « nor­mal », elle est mas­quée par la fausse iden­ti­té du men­tal qui se croit seule maî­tresse à bord.

Dans la pré­sence, je sen­tais les infor­ma­tions affluer au niveau de mon cœur. En fait, j’ai eu une toute nou­velle conscience de la manière dont l’information cir­cule entre le cœur et le cer­veau.

Ces organes sont à la fois uniques et doubles, avec deux ven­tri­cules pour le cœur et deux hémi­sphères pour le cer­veau. S’il existe une simi­li­tude trou­blante entre leur struc­ture, ils ont éga­le­ment des liens par­ti­cu­liers. Bien plus étroits qu’on ne pour­rait le pen­ser. Deux points de vue scien­ti­fiques m’ont aidé à com­prendre leur rela­tion ain­si que la manière dont elle s’est mani­fes­tée dans mon expérience.

Le pre­mier est celui de l’ins­ti­tut Heartmath. Il met en avant le fait que le cœur a accès à l’information avant n’importe quel autre organe du corps, le cer­veau y com­pris. Le second est celui du phy­si­cien Nassim Haramein, qui va dans le sens des tra­vaux de cet ins­ti­tut. Sa théo­rie donne le pre­mier rôle au cœur, en éta­blis­sant par ailleurs un lien spé­ci­fique entre les méninges et la conscience.

 

Qu’est-ce que l’intelligence du cœur ?

Le cœur a son propre cerveau 

L’institut Heartmath est un centre de recherche cli­nique et scien­ti­fique fon­dé en 1991 et basé aux Etats-Unis. Son fon­da­teur, Doc Childre, est un pion­nier dans le déve­lop­pe­ment d’outils faci­li­tant la réduc­tion du stress et la rési­lience. Il a publié en 2005 avec Howard Martin un livre inti­tu­lé L’intelligence intui­tive du cœur [1], dans lequel sont pré­sen­tées leurs recherches :

 

« [Il existe] main­te­nant des preuves scien­ti­fiques que le cœur nous envoie des signaux émo­tion­nels et intui­tifs afin de nous aider à gérer notre vie. Au lieu de tout sim­ple­ment pom­per du sang, il dirige et aligne plu­sieurs sys­tèmes du corps afin qu’ils puissent fonc­tion­ner en har­mo­nie les uns avec les autres. Et, bien que le cœur soit en com­mu­ni­ca­tion constante avec le cer­veau, nous savons main­te­nant qu’il prend lui-même un grand nombre de déci­sions. » [2]

 

Le cœur dis­pose d’au moins qua­rante mille neu­rones et de son propre sys­tème ner­veux. Autant dire qu’il a son propre « cer­veau ». En fait, le cœur est l’unique organe du corps qui pos­sède la pro­prié­té d’envoyer davan­tage d’informations au cer­veau qu’il n’en reçoit. Vous vous deman­dez encore si le cer­veau pilote le cœur ? Il sem­ble­rait que ce soit plu­tôt l’inverse ! Ainsi, en fonc­tion des cir­cons­tances, le cœur peut déci­der d’inhiber ou d’activer cer­taines par­ties du cer­veau. Ce qui pour­rait modi­fier notre per­cep­tion de la réalité.

Le cœur peut éga­le­ment réduire l’activité du sys­tème ner­veux sym­pa­thique, c’est-à-dire :

  • faire bais­ser le rythme car­diaque,
  • dimi­nuer la contrac­tion des vais­seaux sanguins,
  • dimi­nuer la sécré­tion d’hormones du stress.

Enfin, il a la capa­ci­té d’augmenter l’activité du sys­tème ner­veux para­sym­pa­thique et ain­si de relaxer les sys­tèmes internes du corps. [3]

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Tous au rythme du cœur !

Le cœur est l’organe qui génère le champ élec­tro­ma­gné­tique le plus impor­tant du corps. Rollin McCraty, direc­teur de recherche de l’institut, parle d’information impri­mée sur ce champ, qui affecte le corps entier. Ainsi, lorsque le rythme des bat­te­ments du cœur est cohé­rent – c’est-à-dire régu­lier et ordon­né – il entraîne et syn­chro­nise les rythmes du cer­veau, du sys­tème ner­veux, des glandes et des organes. Le scien­ti­fique explique :

 

« Lorsque nous pre­nons le pouls, ce que nous sen­tons, c’est l’onde de pres­sion créée par le bat­te­ment du cœur. Ce n’est pas le flux san­guin, c’est l’onde de pres­sion. A chaque fois que le cœur bat, cette onde de pres­sion cir­cule jus­qu’au cer­veau et à tra­vers le corps. Au niveau du cer­veau, cette onde de pres­sion syn­chro­nise tous les neu­rones (…). La cohé­rence est l’é­tat phy­sio­lo­gique opti­mal qui est à l’o­ri­gine de l’ap­pren­tis­sage et de la per­for­mance, et qui faci­lite les pro­ces­sus natu­rels de régé­né­ra­tion du corps. » [4]

 

Rollin McCraty a effec­tué une série d’études sur l’élec­tro­phy­sio­lo­gie de l’in­tui­tion. Il s’a­git des phé­no­mènes élec­triques et élec­tro­chi­miques qui se pro­duisent au niveau des neu­rones lorsqu’une per­sonne, n’ayant pas consciem­ment accès à une infor­ma­tion, fait appel à son intuition.

En l’occurrence, il s’agissait de com­pa­rer la pré­dic­tion d’un par­ti­ci­pant avec l’image qu’on lui deman­dait de devi­ner et qui ne lui était effec­ti­ve­ment pré­sen­tée que quelques secondes plus tard. Cette image pou­vait rele­ver de l’un ou l’autre extrême du spectre des émo­tions. Elle était attri­buée aléa­toi­re­ment par un ordi­na­teur, et ce, après que les don­nées phy­sio­lo­giques du par­ti­ci­pant aient été enre­gis­trées grâce à des cap­teurs. Etaient ain­si étu­diées chez la per­sonne l’ac­ti­vi­té des ondes du cœur, du cer­veau, ain­si que les inter­ac­tions entre ces deux organes.

 

L’information intuitive

cœur-cerveau-corpsLes résul­tats ont mon­tré que le corps, et en pre­mier lieu le cœur, pré­di­sait l’i­mage. Et non seule­ment le cœur pré­di­sait l’image, mais le mes­sage qu’il envoyait au cer­veau variait en fonc­tion du conte­nu émo­tion­nel de l’i­mage à venir.

Rollin McCraty résume ain­si : « Le [cœur répond] d’une façon qui [peut] pré­dire un évé­ne­ment futur si cet évé­ne­ment [a] une por­tée émo­tion­nelle et [est] signi­fi­ca­tif pour la per­sonne (…). Le flux de cette infor­ma­tion intui­tive est cœur — cer­veau — corps. Et on doit avoir une réponse du corps pour deve­nir conscient de l’in­for­ma­tion. Cela change fon­da­men­ta­le­ment notre com­pré­hen­sion de la manière dont le cœur humain fonc­tionne. C’est comme si le cœur, et le cer­veau ensuite, ont accès à un champ d’in­for­ma­tion non limi­té par le temps et l’es­pace (…) Nous com­men­çons vrai­ment à avoir des moyens main­te­nant de mon­trer que nous avons bel et bien un sys­tème éner­gé­tique. » [5]

 

Cœur et conscience

Le rôle des méninges

Les tra­vaux de Nassim Haramein vont éga­le­ment dans le sens de ces expé­riences. Le cœur est même, selon lui, l’organe qui incarne la sin­gu­la­ri­té de la bio­lo­gie. Et, à ce titre, il est le pre­mier centre à trai­ter les infor­ma­tions qui nous parviennent :

 

« Le cris­tal d’une radio est réglé sur une cer­taine fré­quence qui vous per­met d’é­cou­ter une sta­tion de radio spé­ci­fique. Dans le corps, si le cer­veau est l’an­tenne de la radio, le bou­ton de réglage est le cœur. C’est lui qui défi­nit la fré­quence des infor­ma­tions reçues à tra­vers le rythme de la dyna­mique des fluides de votre corps, qui peut être alté­ré par vos états émo­tion­nels. » [6]

 

Ainsi, plus nous sommes en paix avec nos émo­tions, plus ces infor­ma­tions seront claires et sub­tiles. L’antenne du cer­veau, située au niveau des méninges, per­met ensuite à cet organe de rece­voir les infor­ma­tions. Précisément, ce sont, d’après lui, les molé­cules d’eau consti­tuant le liquide cérébro-spinal qui jouent ce rôle, de par leur struc­ture tétra­édrique – le tétra­èdre étant la « brique de construc­tion » géo­mé­trique fon­da­men­tale de l’Univers (voir l’article L’univers frac­tal et holo­gra­phique).

 

L’eau, vecteur d’information

eau-et-conscienceCela rejoint les tra­vaux du scien­ti­fique Marc Henry [7], spé­cia­liste de l’eau, pour qui « l’eau est la sub­stance pri­mor­diale pré­si­dant à la vie (…). [Elle] repré­sente (…) 70% de la masse d’une cel­lule. Mais si l’on compte les objets, c’est-à-dire le nombre de molé­cules pré­sentes dans une cel­lule, celle-ci est alors faite à 99% d’eau » [8].

L’eau serait alors le médium qui trans­met­trait l’in­for­ma­tion du vide quan­tique à notre phy­sio­lo­gie. Ainsi, il voit l’être humain comme un sys­tème ouvert en rela­tion constante avec les infor­ma­tions pro­ve­nant du vide. « Nos cel­lules, grâce à l’eau, savent lire [l’information quan­tique]. Elles sont tou­jours en train de varier et nous ne sommes jamais les mêmes » [9] explique-t-il. Mieux, il estime qu’il « faut non seule­ment remettre l’eau au cœur du vivant mais au centre du débat sur la conscience. Si nous sommes faits essen­tiel­le­ment d’eau, celle-ci joue for­cé­ment un rôle dans l’émergence de nos capa­ci­tés psy­chiques. » [10]

 

L’information quantique

Je vois les choses de cette manière : le cœur et le cer­veau sont deux centres de trai­te­ment de l’information. Ils nous per­mettent d’avoir conscience de nous-mêmes et d’expérimenter notre réa­li­té. Du fait que tout com­mu­nique par des cir­cuits d’éner­gie et une boucle de rétro­ac­tion, le cœur reçoit les infor­ma­tions du vide quan­tique. Il les trans­met au cer­veau, qui lui trans­fère à son tour notre inter­pré­ta­tion spé­ci­fique de l’Univers. Le cœur informe alors en retour le vide quan­tique, dans une boucle conti­nuelle de rétro­ac­tion.

Mais nous aurions pro­ba­ble­ment une conscience et une expé­rience très dif­fé­rente si le men­tal – c’est-à-dire les pen­sées et les émo­tions – n’était pas aus­si pré­sent. Car, pour en reve­nir à mon expé­rience, c’est bien lorsque mes pen­sées et mes émo­tions ont été mises en sus­pens que j’ai pu accé­der à un champ d’information plus vaste. J’ai pu accé­der à la pré­sence, via la « sin­gu­la­ri­té gra­vi­ta­tion­nelle » de mon cœur. Ainsi que l’explique Nassim Haramein :

 

« Si vous allez vers l’intérieur, chaque fois plus pro­fon­dé­ment, alors on peut espé­rer qu’il se pro­dui­ra une plus grande radia­tion parce qu’il y a une rela­tion de rétro-alimentation entre l’effondrement gra­vi­ta­tion­nel interne et l’expansion externe du champ élec­tro­ma­gné­tique. » [11]

 

Et en effet, l’expansion a été immé­diate dans mon cas : elle s’est mani­fes­tée dans l’enchaînement juste et adé­quat des événements.

champ-morphogenetique

Il existe plu­sieurs champs d’information dans l’Univers – tous reliés entre eux – qui encodent la mémoire de tous les sys­tèmes. Ils façonnent les formes, des atomes aux galaxies, en pas­sant par les molé­cules, les cris­taux, les cel­lules, les orga­nismes, les socié­tés, les com­por­te­ments, les éco­sys­tèmes, le sys­tème pla­né­taire, le sys­tème solaire, etc.

 

Résonance morphique…

Le bio­lo­giste Rupert Sheldrake nomme ces dif­fé­rents champs d’information les champs mor­phiques, ou champs mor­pho­gé­né­tiques. Selon lui, l’énergie pré­sente dans l’Univers est struc­tu­rée, lit­té­ra­le­ment mise en forme par ces dif­fé­rents champs d’information. Et ce jusqu’à créer la réa­li­té phy­sique, dans une dyna­mique de retro-alimentation. Autrement dit, nous influen­çons ces champs autant qu’ils nous influencent. Rupert Sheldrake parle de réso­nance mor­phique. Celle-ci implique une trans­mis­sion d’in­fluences cau­sales for­ma­tives à tra­vers l’es­pace et le temps.

Dans les faits, plus la maté­ria­li­sa­tion d’une forme est fré­quente, plus la mémoire qui s’accumule dans le champ d’information de cette forme est ren­for­cée. Ainsi, tout ce qui est émis à l’intérieur du champ d’information d’un sys­tème conso­lide sa mémoire. Cela influence tout ce qui entre en réso­nance avec ce sys­tème, avec un effet direc­te­ment pro­por­tion­nel au nombre de fois où l’émission a été faite. Chaque sys­tème acquiert ain­si une mémoire col­lec­tive par le pro­ces­sus de réso­nance mor­phique. Et les nou­veaux sys­tèmes se déve­lop­pe­ront sous l’influence des sys­tèmes simi­laires anté­rieurs grâce à cette résonance.

 

… et vide quantique

 

« (…) Comment la réso­nance mor­phique fonc­tionne [?] Plusieurs sug­ges­tions sont pos­sibles. L’une est que le trans­fert d’in­for­ma­tion a lieu sous l’ac­tion d’un « ordre impli­cite », comme le pro­po­sait le phy­si­cien David Bohm (…). Autre piste : la réso­nance passe par le champ de vide quan­tique, média­teur de tous les pro­ces­sus quan­tiques et élec­tro­ma­gné­tiques. » [12]

 

            Je vous pro­pose d’ex­plo­rer ces deux pistes en lisant les articles suivants :

 


Points clés

  • Le cœur a accès à l’information avant n’importe quel autre organe du corps, le cer­veau y compris.

  • Le cœur com­mu­nique en per­ma­nence avec le vide quan­tique, duquel il reçoit des infor­ma­tions et auquel il en trans­met en retour.

  • Nous influen­çons le champ d’information autant qu’il nous influence, par résonance.

 

 

 


Notes et références

 

[1] DOC CHILDE et MARTIN Howard, L’intelligence intui­tive du cœur, la solu­tion Hearthmath, Québec : Editions Ariane, 2005.
[2] Ibid, p.5
[3] Vous pou­vez éga­le­ment consul­ter l’ar­ticle sur le Principe de rythme, qui pro­pose un autre modèle pour le cœur, basé notam­ment sur les tra­vaux de Frank Chester.
[4] McCRATY Rollin. (2012, 19 avril), Le cer­veau du cœur [vidéo]
[5] Ibid.
[6] HARAMEIN Nassim, cité par Resonance Science Foundation – Français
[7] Marc Henry est ingé­nieur, cher­cheur asso­cié au CNRS, direc­teur du labo­ra­toire de chi­mie molé­cu­laire de l’é­tat solide et pro­fes­seur de chi­mie inor­ga­nique à l’u­ni­ver­si­té de Strasbourg.
[8] HENRY Marc. (2011, janvier-février), Interview de Marc Henry, In : Nexus n°72, pp.57–58
[9] Ibid.
[10] HENRY Marc. (2014, 10 novembre), cité par Myriam Gablier, L’eau, pas­seuse de conscience, In : INREES — Inexploré
[11] HARAMEIN Nassim, Nassim Haramein at Rogue Valley Metaphysical Library (1) [Vidéo]. Traduction dis­po­nible ici.
[12] SHELDRAKE Rupert, Réenchanter la science, Paris : Editions Albin Michel, 2013.

 




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