La conscience quantique
23 DÉCEMBRE 2018 (mis à jour le 3 février 2024)
Table des matières
La théorie du champ unifié se base sur une compréhension profonde de ce qu’est la conscience. La conscience s’exprime à toutes les échelles de l’univers, du monde quantique à la matière, et de la matière au monde quantique.
Nassim Haramein nous enseigne qu’explorer l’univers, la matière, le vide, le mouvement, le temps ou encore l’immobilité revient à explorer la conscience. Toutes ces choses ne sont que différents aspects du même et unique sujet/objet qui existe à toutes les échelles : la conscience. Juste des perspectives différentes, qui amènent à des observations et à des interprétations différentes. Car dès que la conscience de l’observateur change, il n’observe plus son environnement de la même façon, ce qui influence en retour la conscience avec laquelle il perçoit.
C’est pourquoi la vision de certains scientifiques, basée sur les systèmes isolés et la séparation, est prouvée par leurs observations. Tout comme la vision de Nassim Haramein, basée sur l’interdépendance et la connexion entre les choses… est également prouvée par ses observations !
Sauf que lui parvient à réconcilier la physique quantique et la physique relativiste, à expliquer la source de la gravité, à mettre en évidence la manière dont elle s’applique au niveau quantique, à prouver que l’énergie noire et la matière noire n’existent pas, et finalement à démontrer que tout est Un.
Mais revenons à la conscience…
Qu’est-ce que la conscience quantique ?
La conscience quantique signifie avant toute chose : avoir conscience du monde quantique. Et ensuite : avoir conscience de l’influence du monde quantique sur le monde de la matière et vice versa.
« L’état de conscience rétroagit sur les conceptions de la conscience ; et les conceptions de la conscience rétroagissent à leur tour sur la capacité de moduler son propre état de conscience (…). »
MICHEL BITBOL [1]
La conscience quantique s’exprime à toutes les échelles de l’univers et se manifeste sous différents aspects : la matière, le temps, le mouvement… Concevoir l’interdépendance de ces aspects ainsi que leur dynamique, c’est entrer dans la conscience quantique [2]. Démonstration en 3 exemples.
La matière ou le vide ? Les deux !

De notre perspective, la matière est solide. Mais vue du champ de Planck, la matière est juste une extension de l’espace et elle est constituée de 99,99999…% de vide. Lorsque nous observons la matière, nous n’avons pas conscience de l’ensemble de la dynamique à l’œuvre. Nous ne voyons que ce qui irradie à partir du vide. Nous ne réalisons pas que tout ce qui irradie se contracte pour retourner dans le vide. Et que tout ce qui se contracte irradie de nouveau, avec toutefois de légers changements dus à l’influence de toute l’information mise en commun au niveau quantique.
La matière émane du vide. En fait, la matière est juste de l’énergie condensée dans la forme puis relâchée, à la vitesse de la lumière, à mesure que l’univers se manifeste, retourne dans le vide, se manifeste à nouveau et ainsi de suite (voir la section consacrée à la dynamique du vide). Fondamentalement, rien n’est solide. Tout est conscience quantique.
Le temps et la simultanéité
De notre perspective, le temps existe. Pourtant, le physicien John Wheeler disait :
« Le temps est seulement une construction de l’univers pour éviter que tout n’arrive d’un coup. »
Du moins, cette construction nous évite d’avoir une telle perception. Elle nous permet, au contraire, d’expérimenter les événements de manière linéaire. Pourtant, si les événements paraissent se dérouler localement et indépendamment les uns des autres, il n’en est rien : chaque information apparaît à des coordonnées spatio-temporelles précises et se trouve simultanément disponible partout dans l’univers sous forme holographique (lire l’article Qu’est-ce que l’espace-temps ?).
Ainsi, nos perceptions ordinaires voient la linéarité et la séparation là où tout n’est que résonnance dans le moment présent. Tout se passe comme si c’était notre perspective sur l’hologramme de la réalité qui changeait constamment, laissant apparaître le mouvement et le temps. Dit autrement, la réalité alterne entre apparition et disparition, mais chaque nouvelle apparition ne serait finalement que la conséquence d’un changement de perspective de la conscience quantique.
Le mouvement et l’immobilité

Notre niveau de conscience détermine notre perception du temps : la conscience pure est consciente d’elle-même dans l’immobilité, l’éternel présent, tandis que le mental est inséparable du temps. C’est pourquoi de notre perspective, l’immobilité n’existe pas. En fait, l’immobilité réside dans notre centre, à partir duquel nous observons l’univers. A l’image de l’œil du cyclone qui est un point immobile, « tous les spins dans l’univers s’annulent en chaque point, laissant place à l’immobilité » [4] nous dit Nassim Haramein.
Etre au point d’immobilité, revient à ne pas percevoir le temps car le temps a besoin du mouvement pour exister. C’est en cela que la conscience pure est immobilité, et que l’expérience de la conscience se fait dans le mouvement.
Pensez conscience quantique !
Des êtres uniques…

La conscience s’exprime en toutes choses selon la même dynamique. Ainsi, l’univers dans son ensemble – et chaque être humain en particulier – est plongé dans un processus de feedback de l’information par lequel il devient de plus en plus conscient. Le niveau fondamental de qui nous sommes rayonne et s’effondre perpétuellement sur lui-même, en une boucle infinie de rétroaction qui fait vaciller et changer le monde holographique autour de nous et, par conséquent, notre expérience de la conscience.
... et multiples
Lorsque la gravité entraîne l’information de la matière à la singularité du vide quantique, celle-ci est mise en commun avec l’information relative à l’expérience que toutes les autres consciences individuelles ont eu au niveau de la matière. Chaque conscience devient alors, par l’intermédiaire du vide, connectée à l’ensemble de l’information des autres consciences, c’est-à-dire à la conscience universelle. La force électromagnétique redéploie du vide vers chaque conscience individuelle cette information ainsi mise à jour.
« Vous faites partie de ce flux d’informations du champ du vide, qui va de l’infiniment grand à l’infiniment petit, et quand il passe à travers vous, il enregistre votre interprétation spécifique et en réinforme l’infinité des points qui le constituent. Votre participation influence donc la totalité du flux ou champ du vide. Commencez-vous à comprendre votre responsabilité ? »
Comme chacun observe l’univers de son propre point de référence, de sa propre perspective, chacun envoie des informations différentes au vide, qui renvoie à son tour à chacun des informations légèrement différentes, faisant de chaque individu un être spécifique, vivant des expériences différentes bien qu’elles soient connectées aux expériences des autres.
La réalité, les autres et moi
Nous pouvons dès lors entrevoir la manière dont notre réalité collective est créée. Si chacun de nous observe l’univers depuis un centre différent, le fait que nous soyons tous rattachés, connectés, au même centre de gravité – la Terre – établit le consensus de la réalité que nous observons et dont nous faisons l’expérience.

Plus précisément une holarchie de consensus de réalités individuelles et collectives.
La réalité change constamment du fait de nos propres changements individuels. Et elle ne représente, en tant que matière, qu’une infime partie – 10-39% – de l’énergie présente dans le vide. Potentiellement, notre capacité de changement à l’échelle individuelle est donc immense. Tout comme à l’échelle collective, dont la réalité est sans cesse créée à partir de nos propres changements individuels quotidiens.
« Nous créons notre réalité, et la réalité nous crée. »
Si nous voulons vivre une autre réalité sur cette planète, nous devons adopter collectivement un nouveau consensus de la réalité, qui passe par un changement de conscience individuel. Ce changement ayant une influence sur toutes les autres consciences, lorsque nous libérons ou guérissons quelque chose en nous, nous offrons instantanément aux autres ce potentiel de guérison. Encore faut-il qu’il parvienne jusqu’à leur champ de conscience, et qu’ils puissent le choisir.
Points clés
- La matière est de l’énergie condensée dans la forme puis relâchée, à la vitesse de la lumière, à mesure que l’univers se manifeste, retourne dans le vide, se manifeste à nouveau, etc.
- Chaque individu est un être spécifique, vivant des expériences différentes bien qu’elles soient connectées aux expériences des autres par l’intermédiaire du vide quantique.
- Il n’existe pas de linéarité ni de séparation, tout n’est que résonance dans le moment présent.
- Si nous voulons vivre une autre réalité sur cette planète, nous devons adopter collectivement un nouveau consensus de la réalité, qui passe par un changement de conscience individuel.
Notes & références
[1] BITBOL Michel, La conscience a-t-elle une origine ? Des neurosciences à la pleine conscience : une nouvelle approche de l’esprit, Paris : Flammarion, 2014, p.195
[2] Voir également la série d’articles Conscience et énergie.
[3] WHEELER John Archibald, Complexity, entropy and the physics of information, Edited by Wojciech H.Zurek, Editions : Westview Press, 1990, p.10
[4] HARAMEIN Nassim, Nassim Haramein at Rogue Valley Metaphysical Library (1) [vidéo]. Traduction disponible ici.
[5] HARAMEIN Nassim. (2013, 25 septembre). Nassim Haramein Complete [Podcast], traduction libre
[6] Ibid.
Sur le même thème
2 commentaires à propos de “La conscience quantique”
Je recherche une comprehension sur ce quest etre avant avoir, y a til un article, j’ai du mal a cerner ce que cela nous engage a faire avant d’avoir. Cela est mentionnebdans votre article sur le couple, avant de pouvoir etre en couple, il nous faut savoir etre.. Car les possibilitees sont toujours possible dans le champs qantique..
Dan’s cette attente, merci de vos excellents articles.
Svp donnez toutes les
Bonjour Corinne,
Merci pour votre message. Je ne parle pas vraiment de ce sujet en ces termes, le meilleur point de départ que je pourrais vous donner est l’article dans lequel je parle de la distinction entre le mental (qui équivaudrait à l’avoir) et la présence (qui équivaudrait à l’être) : A cœur vaillant rien d’impossible; en espérant que cela puisse vous aider.