Le principe de rythme

Principes hermétiques et géométrie 6/8

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« Tout s’écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ;
Le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant. »
[1]

 

Après la publi­ca­tion de l’article sur le prin­cipe de pola­ri­té, j’ai éprou­vé le besoin de faire une pause (déso­lée si pour cer­tains, elle fut un peu longue… !). En fait, je devrais plu­tôt dire : j’ai cru faire une pause en m’intéressant à des infor­ma­tions a prio­ri sans rap­port avec le prin­cipe de rythme – tout a com­men­cé par des décou­vertes aus­si inat­ten­dues qu’enthousiasmantes sur l’eau – jusqu’au jour où l’évidence du lien entre ces infor­ma­tions et ce prin­cipe m’est clai­re­ment apparue.

Ainsi, au fil de l’eau, si je puis dire, l’interdépendance que j’aime mettre si sou­vent en avant sur ce blog m’a rat­tra­pée ! Poursuivant mes recherche, j’ai décou­vert une concep­tion ren­ver­sante de la cir­cu­la­tion san­guine et du cœur. Là, pré­ci­sé­ment, où le point com­mun entre le Kybalion, les tra­vaux de l’artiste Frank Chester et ceux du phy­si­cien Nassim Haramein s’est révélé.

Mais qu’est-ce qui peut bien relier le prin­cipe de rythme, l’art et la phy­sique me direz-vous ? Rien de moins que la géo­mé­trie sacrée du cœur et son inter­ac­tion avec l’univers. Je vous invite à par­tir avec moi dans cette pas­sion­nante explo­ra­tion, et pour com­men­cer, nous allons essayer de mieux cer­ner le rythme…

                 

Définir le rythme ?


« Le rythme sur­git dans la créa­tion, s’impose à la per­cep­tion, qui le recons­ti­tue, s’exclamant alors : « Voilà le rythme ! », ou mieux : « Voilà du rythme ! », tant le mot semble échap­per à tout article défi­ni, voire à toute défi­ni­tion. »
[2]


Si nos sens nous per­mettent de per­ce­voir le rythme, il n’en reste pas moins mys­té­rieux. Percevoir l’alternance du jour et de la nuit ou la régu­la­ri­té des sai­sons, per­ce­voir pour chaque phé­no­mène le début, la durée, la fin et leur répé­ti­tion nous est plu­tôt fami­lier. Mais comme nous l’a mon­tré le prin­cipe de pola­ri­té, chaque phé­no­mène est la mani­fes­ta­tion d’une vibra­tion dans un conti­nuum situé entre deux pola­ri­tés. Car où com­mence le jour et où finit la nuit ? La fin d’un phé­no­mène n’est que le com­men­ce­ment de son com­plé­men­taire. Tout l’univers est ain­si sou­mis aux lois de contrac­tion et d’expansion.

Le mys­tère du rythme s’épaissit lorsqu’on s’aperçoit que ces mou­ve­ments ont une dyna­mique frac­tale [3], lais­sant entre­voir des rythmes à l’intérieur du rythme. Par exemple, l’être humain res­pire envi­ron 25 920 fois par jour, tan­dis que le soleil tra­verse les 12 signes du zodiaque en 25 920 ans [4].

Le Kybalion uti­lise l’image du pen­dule pour illus­trer le prin­cipe de rythme, celle du com­pas est inté­res­sante éga­le­ment. Instrument typique du géo­mètre, il repré­sente en effet deux pola­ri­tés sépa­rées par un inter­valle d’amplitude plus ou moins grande. Tracez sim­ple­ment un cercle et un ensei­gne­ment appa­raî­tra : il existe un centre, un point immo­bile entre deux pola­ri­tés [5]. C’est le point zéro, par lequel repasse le pen­dule avant d’aller à l’autre extrême.

Chez l’être humain, ce point, qui équi­libre les pola­ri­tés, est situé au niveau du cœur.

                      

Le cœur, l’être humain et l’univers

Etes-vous prêts à décou­vrir la géo­mé­trie sacrée qui se cache dans le ven­tri­cule gauche de votre cœur ? ll s’agit d’un ches­ta­èdre, ain­si bap­ti­sé par Frank Chester, le sculp­teur qui a dévoi­lé cette forme.

Les tra­vaux de Nassim Haramein convergent remar­qua­ble­ment vers le ches­ta­èdre, d’un point de vue phi­lo­so­phique et géo­mé­trique. Les deux hommes semblent en effet dire la même chose de manière dif­fé­rente à pro­pos de la véri­table fonc­tion du cœur chez l’être humain.

sept-sceaux-steinerEn tant que phy­si­cien, Nassim Haramein parle du cœur comme d’une sin­gu­la­ri­té, un point d’accès à l’infini. Quant à Frank Chester, il évoque un organe qui tra­vaille à éta­blir une har­mo­nie entre notre corps phy­sique et notre nature spi­ri­tuelle. Il s’est pour cela ins­pi­ré du motif des 7 sceaux des­si­né par Rudolf Steiner (ci-contre), et de l’une de ses décla­ra­tions – sur laquelle je revien­drai plus tard – « le cœur n’est pas une pompe » [6].

                

Entre expansion et contraction, le chestaèdre

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Formé de 4 tri­angles équi­la­té­raux et 3 cerfs-volants, le ches­ta­èdre pos­sède 7 faces de sur­faces égales et 3 axes de symétries.

Frank Chester est par­ve­nu à construire ce poly­èdre de deux manières dif­fé­rentes, à par­tir d’un tétra­èdre [7] :

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  1. En fai­sant tour­ner tel un vor­tex le tétra­èdre dans un cube (mou­ve­ment de contrac­tion)
  2. En ouvrant les côtés du tétra­èdre à par­tir d’un de ses som­mets, à un angle de 94,83 degrés (mou­ve­ment d’expan­sion). Les 4 tri­angles équi­la­té­raux du tétra­èdre se trouvent ain­si dis­po­sés de la même manière que ceux du chestaèdre.

Si ces trois mots-clés – contrac­tion / expan­sion / tétra­èdre – vous rap­pellent quelque chose, c’est nor­mal ! Ils sont le fon­de­ment de la théo­rie de Nassim Haramein, dans laquelle le tétra­èdre est consi­dé­ré comme la forme fon­da­men­tale de l’u­ni­vers [8]. Un uni­vers dont l’expansion et la contrac­tion dépendent pré­ci­sé­ment de la dyna­mique de deux struc­tures elles-mêmes for­mées de tétraèdres :

etoile-tetraedriquecuboctaedreA gauche l’étoile tétra­édrique, for­mé de 8 tétra­èdres poin­tant vers l’ex­té­rieur (expan­sion). A droite, le cuboc­ta­èdre, for­mé de 8 tétra­èdres poin­tant vers l’in­té­rieur (contrac­tion).


Etonnement (ou pas…), le ches­ta­èdre et le cuboc­ta­èdre trouvent leur place, pour des rai­sons dif­fé­rentes, entre les deux mêmes solides pla­to­ni­ciens : le cube et l’octaèdre. Notons qu’ils ont éga­le­ment tous deux la par­ti­cu­la­ri­té d’être « irré­gu­liers », com­po­sés de deux poly­gones de base, et non pas d’un seul comme le sont les solides platoniciens.

chestaedre-cuboctaedre-solides-de-platon

               

Au cœur du chestaèdre, le vide

chestaedre-etoile-de-davidFrank Chester a décou­vert qu’au centre du ches­ta­èdre se trouve une étoile à six branches [9]. Mon pre­mier réflexe a été de trans­for­mer cette géo­mé­trie en trois dimen­sions, afin d’avoir une repré­sen­ta­tion cohé­rente (un objet en trois dimen­sions dans un autre). Comme vous le savez peut-être, le résul­tat de cette trans­for­ma­tion est… une étoile tétraédrique !

chestaedre-structure-du-videLe prin­cipe de pola­ri­té veut qu’une étoile tétra­édrique n’existe pas sans sa contre­par­tie : le cuboc­ta­èdre. Ensemble, ces deux géo­mé­tries forment la struc­ture du vide, décou­verte par Nassim Haramein. Elle est com­po­sée de 64 tétra­èdres et repré­sente l’équi­libre entre les forces de contrac­tion et d’ex­pan­sion. Il s’a­git selon moi de l’é­qui­libre que Frank Chester a lui-même cher­ché dans ses travaux.

La struc­ture du vide est frac­tale, elle se déploie sans cesse de l’in­fi­ni­ment petit à l’in­fi­ni­ment grand et réci­pro­que­ment, en échan­geant de l’information. N’est-il pas remar­quable que Nassim Haramein ait mon­tré une simi­li­tude entre la géo­mé­trie qui per­met l’échange d’information dans l’univers et la manière dont un cœur bat ?

Pour bou­cler la boucle et reve­nir à une géo­mé­trie en deux dimen­sions, pré­ci­sons que la struc­ture du vide cor­res­pond au motif de la fleur de vie (avec 37 cercles) [10].

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Et main­te­nant, voi­là la ques­tion : com­ment le rythme s’inscrit-il dans cette géométrie ?

              

L’expression du principe de rythme

Le rythme, ou ce que l’on per­çoit comme tel, est lié au temps… ou ce que l’on per­çoit comme tel ! Au-delà de notre per­cep­tion tem­po­relle existe ce qui régit véri­ta­ble­ment tout dans l’u­ni­vers selon les her­mé­tistes : la vibra­tion. La vibra­tion donne à la fois un rythme et une forme. La cyma­tique en offre un exemple concret, la vibra­tion étant le point de conver­gence entre des struc­tures ryth­miques ins­crites dans le temps et des struc­tures géo­mé­triques ins­crites dans l’espace.

« Si vous vou­lez décrire l’univers entier dans une seule théo­rie uni­fi­ca­trice, il vous faut prendre en compte et décrire dans les détails la seule chose qui est pré­sente par­tout dans l’univers et qui relie tout, à toutes les échelles du plus petit au plus grand : l’espace. » [11]


L’espace – et le rythme qui s’y exprime à toutes les échelles ajouterais-je – peut être décrit géo­mé­tri­que­ment et mathé­ma­ti­que­ment à tra­vers 3 expres­sions fon­da­men­tales d’a­près Nassim Haramein.

                         

1. La géométrie vectorielle scalaire : le cuboctaèdre

Seul solide géo­mé­trique dont tous les vec­teurs sont égaux, le cuboc­ta­èdre est en équi­libre par­fait.

Cependant, le prin­cipe de rythme nous enseigne que tout ce qui monte doit des­cendre, que tout ce qui va vers l’intérieur doit aller vers l’extérieur et inver­se­ment. Ainsi, si le cuboc­ta­èdre est la struc­ture à tra­vers laquelle agit la force gra­vi­ta­tion­nelle en géné­rant un mou­ve­ment de contrac­tion, l’étoile tétra­édrique est la struc­ture à tra­vers laquelle agit la force élec­tro­ma­gné­tique en géné­rant un mou­ve­ment d’expansion.

             

2. La dynamique des flux : le tore

Ces deux forces forment comme nous l’a­vons vu la struc­ture du vide, et évo­luent dans un double mou­ve­ment pola­ri­sé. Il s’a­git d’un double tore dans lequel l’in­for­ma­tion cir­cule de l’ex­té­rieur vers l’in­té­rieur et inver­se­ment en pas­sant tou­jours par le centre et en étant chaque fois renou­ve­lée. Voilà com­ment cir­cule l’énergie dans le double tore :


Et voi­là les formes par­fois insoup­çon­nables qui sont éga­le­ment des doubles tores polarisés :

le-rythme-et-la-polarite

                               

3. La dynamique des champs : la spirale

Sur la repré­sen­ta­tion de l’étoile tétra­édrique ci-dessous, en deux dimen­sions, on observe 12 spi­rales de Fibonacci. Elles partent toutes du même point cen­tral et se rejoignent aux 12 points nodaux de l’étoile, dont 6 points déli­mitent un hexa­gone cen­tral (ou cuboc­ta­èdre en 3D). La moi­tié de ces spi­rales est orien­tée dans un sens, et l’autre moi­tié dans l’autre sens. Ces deux pola­ri­tés inver­sées dévoilent une nou­velle fois la dyna­mique géo­mé­trique de l’univers : le double tore.

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Serez-vous éton­nés d’apprendre que la mus­cu­la­ture du cœur et des artères, jus­qu’aux pré-capillaires est orien­tée en spi­rale, aug­men­tant ain­si le mou­ve­ment du sang ?

Quoi, le sang serait donc mû par autre chose que le cœur ?

C’est la piste que je vous invite à explo­rer à présent…

              

L’exemple du cœur et de la circulation du sang


« Le pre­mier exemple dans la lit­té­ra­ture scien­ti­fique réfu­tant le cœur en tant que pompe est appa­ru en Allemagne dans les années 30 à peu près en même temps que les pre­mières dis­cus­sions sur la phy­sique des sys­tèmes ouverts. »
[12]


Système loin de l’é­qui­libre ther­mo­dy­na­mique, forces de pro­pul­sion qui pro­viennent d’une échelle beau­coup plus petite (micro­cir­cu­la­tion) [13], feed­back… soient autant de notions déjà explo­rées sur ce blog. Il n’en fal­lait pas davan­tage pour que je m’intéresse de très près à la ques­tion posée par le pro­fes­seur d’anes­thé­sio­lo­gie Branko Furst : Le cœur est-il mû par le sang, ou l’inverse ?

Bon, je ne vais pas y aller par 4 che­mins : le cœur ne res­semble pas exac­te­ment à ce que l’on nous a appris à l’école !

NB : Si vous êtes fami­lier avec l’ana­to­mie du cœur autant que je l’étais avant d’écrire cet article, vous pou­vez consul­ter dès main­te­nant cette info­gra­phie 😉 Elle tente d’illustrer les infor­ma­tions prin­ci­pales de cette section.

                   

Le cœur rythme le flux sanguin en mouvement

Selon Branko Furst la cir­cu­la­tion san­guine a sa propre dyna­mique. Elle évo­lue comme un sys­tème loin de l’équilibre, en inter­ac­tion constante avec l’environnement capil­laire. Ainsi, elle ne contre­dit pas la seconde loi de la ther­mo­dy­na­mique. [14]

Le Dr Thomas Cowan [15] explique cette dyna­mique par un état par­ti­cu­lier de l’eau pré­sente dans le corps. Sorte de gel entre l’état solide et l’état liquide, ce 4e état de l’eau a été décou­vert par le cher­cheur Dr Gerald Pollack. Comment l’obtient-on ? En plon­geant une sur­face hydro­phile (qui a des affi­ni­tés avec l’eau) dans l’eau ordi­naire : on observe alors une zone d’eau struc­tu­rée se for­mer juste à côté. C’est ain­si que la géla­tine par exemple, com­po­sée de 96% d’eau en volume, « se tient » naturellement.

Cette pro­prié­té de l’eau est capi­tale pour la vie bio­lo­gique. L’eau struc­tu­rée se forme à 4°C, ou à des tem­pé­ra­tures supé­rieures en pré­sence de pro­téines. Ainsi, l’eau est majo­ri­tai­re­ment struc­tu­rée dans les cel­lules du corps humain. Chargée néga­ti­ve­ment, l’eau struc­tu­rée pos­sède une haute vis­co­si­té, un pH dif­fé­rent de l’eau ordi­naire, ain­si qu’une autre confi­gu­ra­tion molé­cu­laire : H3O2 au lieu de H2O.

Si on roule une sur­face hydro­phile à l’intérieur d’un tube, on obtient un tube hydrau­lique com­po­sé d’une couche d’eau struc­tu­rée qui court tout du long. Sous l’influence de la lumière du soleil, et en par­ti­cu­lier de la lumière infra­rouge, les charges élec­triques se séparent ins­tan­ta­né­ment et l’eau ordi­naire – ou dans ce cas le sang – com­mence à cir­cu­ler d’un bout à l’autre du tube sans inter­rup­tion. C’est fina­le­ment la dif­fé­rence de poten­tiel élec­trique qui déclenche la cir­cu­la­tion du sang.

S’insérant natu­rel­le­ment dans ce flux san­guin déjà en mou­ve­ment, la dyna­mique du cœur res­semble alors davan­tage à celle d’un bélier hydrau­lique qu’à celle d’une pompe. Ci-dessous les expli­ca­tions de Thomas Cowan :

Le cœur est un double vortex

chestaedre-a-36-degresRevenons un ins­tant à la géo­mé­trie. La pointe du ches­ta­èdre cor­res­pond à la pointe du ven­tri­cule gauche, appe­lée apex. Frank Chester a mon­tré qu’elle s’insère par­fai­te­ment dans l’angle d’un cube lorsque le ches­ta­èdre est orien­té à 36° par rap­port au centre. C’est pré­ci­sé­ment l’angle que forme le cœur entre le milieu et lacoeur-36-degres gauche de la poi­trine. Cette orien­ta­tion explique la forme asy­mé­trique du cœur. L’artiste a en effet obser­vé que si l’on fait tour­ner un ches­ta­èdre à la ver­ti­cale dans l’eau, cela génère un vor­tex stable, alors que s’il est incli­né à 36°, une poche d’eau se forme à côté du pre­mier vor­tex, qui rap­pelle la forme du ven­tri­cule droit et son atta­che­ment au ven­tri­cule gauche.

Ces deux vor­tex existent à l’intérieur du cœur, chan­geant la nature du flux san­guin. C’est ain­si que le flux san­guin lami­naire qui arrive dans le ven­tri­cule droit se trans­forme en vor­tex. Tout comme celui qui revient des pou­mons vers le ven­tri­cule gauche. Et his­toire de com­plexi­fier un peu plus les choses, souvenez-vous que le vor­tex du ven­tri­cule gauche est lui-même un double vortex… !

Les flux lami­naires deviennent donc tur­bu­lents, com­po­sés de grands tour­billons qui se divisent en tour­billons plus petits, tels des frac­tales [16]. Quoi d’étonnant, alors, à ce que les bandes mus­cu­laires qui tapissent le cœur, les tra­bé­cules char­nues, se déploient selon un sché­ma de rami­fi­ca­tion frac­tale qui aide à main­te­nir les per­for­mances car­diaques ? [17]

L’anatomiste James Bell Pettigrew a mené des dis­sec­tions détaillées du cœur, pour décou­vrir qu’en de nom­breux points de celui-ci, le nombre de strates de fibres mus­cu­laires varie de un (pour l’apex) à sept. Ce modèle explique pour­quoi l’a­pex n’est jamais expo­sé aux dyna­miques de hautes pres­sions, alors que le modèle de pompe ne l’ex­plique pas.

 

Le cœur équilibre les polarités


« Le prin­cipe de rythme, implique la véri­té que dans tout se mani­feste un mou­ve­ment mesu­ré, un mou­ve­ment d’al­lée et venue, un flux et un reflux (…) Le rythme se mani­feste entre les deux pôles dont le Principe de Polarité a mon­tré l’exis­tence (…) Il y a tou­jours une action et une réac­tion, une avance et une retraite, une élé­va­tion et un abais­se­ment dans tous les phé­no­mènes de l’univers. »


Nous avons vu que le ches­ta­èdre s’insère pré­ci­sé­ment dans un cube s’il est orien­té à 36°. D’après Frank Chester, cette orien­ta­tion tra­duit l’é­qui­libre par­fait entre dif­fé­rentes pola­ri­tés spa­tiales : le haut et le bas, la droite et la gauche, l’avant et l’arrière.

D’autres pola­ri­tés sont actives dans le cœur humain, équi­li­brées par la forme et l’orientation du cœur à 36° dans la poi­trine : la contrac­tion et l’expansion, l’accélération et la décé­lé­ra­tion, les sens horaire et anti-horaire. Le mou­ve­ment entre ces pola­ri­tés est la clé du sys­tème ryth­mique de l’être humain.

 

Résumé en infographie

Et voi­ci les infor­ma­tions pré­cé­dentes en pers­pec­tive avec l’anatomie du cœur, le tout « résu­mé » dans une infographie :

le-coeur-et-la-circulation-sanguine


Y avez-vous trou­vé des indices qui lais­se­raient pen­ser que l’on peut neu­tra­li­ser le rythme ? Explorons à pré­sent cette piste.

 

Neutraliser le rythme

Le point zéro

Le mou­ve­ment se défi­nit par rap­port à l’immo­bi­li­té, point de réfé­rence qui per­met de fixer la rota­tion. Il s’agit du point zéro, au centre de tous les doubles vor­tex qui consti­tuent l’univers et par lequel passe toute infor­ma­tion [18].

Le ven­tri­cule gauche du cœur est l’un de ces doubles vor­tex. Le sang y cir­cule dans le sens horaire, puis tour­billonne sur lui-même pour émer­ger dans le sens oppo­sé. Au moment où le flux san­guin s’in­verse, il n’y a pas de mou­ve­ment, l’im­mo­bi­li­té abso­lue règne. C’est le point qui équi­libre les pola­ri­tés.

Le prin­cipe de cor­res­pon­dance nous dit que toute fré­quence attire une fré­quence simi­laire. Ainsi, lorsque le balan­cier du pen­dule atteint une fré­quence, il repart dans l’autre sens, atti­ré  par  la fré­quence cor­res­pon­dante de l’autre côté. Sauf au point zéro. Au point zéro se trouve l’immobilité vibrant de vita­li­té qui résonne sur elle-même.

J’ouvre une petite paren­thèse par rap­port à l’expé­rience que j’ai vécue suite à une rup­ture d’anévrisme il y a quelques années. Mon men­tal s’est débran­ché, pour ain­si dire, me per­met­tant d’accéder direc­te­ment à mon cœur. Y ai-je fait une expé­rience du point zéro ? Je pour­rais en effet inter­pré­ter les suites favo­rables de cet acci­dent comme une neu­tra­li­sa­tion des effets dom­ma­geables qui auraient pu se produire.

 

La loi de la neutralisation


« Le rythme peut être neu­tra­li­sé par une appli­ca­tion cor­recte de l’art de la polarisation. »


L’art de la pola­ri­sa­tion relève de la trans­mu­ta­tion men­tale. Celle-ci consiste à chan­ger son niveau de vibra­tion et ain­si modi­fier son état inté­rieur. La loi de la neu­tra­li­sa­tion per­met d’atteindre un état par­ti­cu­lier, un point de déta­che­ment que l’on peut assi­mi­ler au point zéro.

Rien ne peut échap­per à l’emprise du prin­cipe de rythme sur le plan phy­sique. Cependant, par la loi de la neu­tra­li­sa­tion, les ini­tiés par­viennent à réduire l’amplitude de l’oscillation du pen­dule. Voire à neu­tra­li­ser son balan­ce­ment ryth­mique qui ten­drait à les empor­ter vers l’autre pôle. Ils atteignent le point zéro et par­viennent à y res­ter, emprun­tant ain­si la véri­table voie du milieu.

Tant que l’on ne maî­trise pas le rythme, on reste sou­mis à son inces­sante méca­nique d’une jus­tesse sans faille, celle des rela­tions de cause à effet .

     

     

 

 

Points clés

 

  • Il existe une conver­gence entre la géo­mé­trie du cœur (le ches­ta­èdre de Frank Chester) et son inter­ac­tion avec l’u­ni­vers (la théo­rie de l’u­ni­vers connec­té de Nassim Haramein) : la struc­ture du vide se trouve au cœur du chestaèdre.

  • Le cœur est un double vor­tex : il abrite le point zéro qui équi­libre les pola­ri­tés et peut neu­tra­li­ser le prin­cipe de rythme.

  • Le cœur n’est pas une pompe : sa fonc­tion est de ryth­mer la cir­cu­la­tion san­guine déjà en mouvement.

  • La dyna­mique du cœur obéit aux 3 expres­sions fon­da­men­tales qui régissent l’u­ni­vers : le cuboc­ta­èdre, le tore et la spirale.

 

 



Notes et références

[1] Sauf indi­ca­tion contraire, toutes les cita­tions en ita­lique pro­viennent du Kybalion.

Définir le rythme

[2] VALERY Paul, cité par le Dictionnaire des Genres et Notions lit­té­raires, Ed. Encyclopaedia Universalis, 2015
[3] Pour plus d’informations sur le conti­nuum vibra­toire et la dyna­mique frac­tale, vous pou­vez consul­ter la sec­tion consa­crée dans l’article sur le prin­cipe de pola­ri­té.
[4] On parle d’année pla­to­nique liée à la pré­ces­sion des équi­noxes.
[5] Le tra­cé com­plet reve­nant inva­ria­ble­ment à son point de départ, le com­pas nous enseigne éga­le­ment que les extrêmes veulent dire la même chose.

Le cœur, l’être humain et l’univers

[6] STEINER Rudolph, Psychoanalysis and Spiritual Psychology, Hudson, NY : Anthroposophic Press, 1990, p. 126
[7] Vous pou­vez voir toute la genèse de ses tra­vaux, et bien plus encore, en par­cou­rant son site frank​ches​ter​.com
[8] Le tétra­èdre est le plus petit volume géo­mé­trique pos­sible par rap­port à la sur­face qui le contient.
[9] La vidéo qui explique tout : Sacred geo­me­try and ches­ta­he­dron
[10] Pour plus de détails sur les rela­tions entre ces géo­mé­tries, vous pou­vez consul­ter l’article Connexion sacrée.

L’expression du principe de rythme

[11] HARAMEIN Nassim, cité par la Resonance Science Foundation FR
[12] ALEXENDER Walter, Branko Furst’s Radical Alternative : Is the heart moved by the blood, rather than vice ver­sa ? P&T®, Vol.42 No.1, 2017, pp.33–39
[13] Une ana­lo­gie avec la rota­tion dans l’univers qui pro­vient de l’échelle quan­tique, voir l’article sur l’espace-temps.
[14] Je vous ren­voie à l’article sur l’entro­pie et les struc­tures dis­si­pa­tives pour un petit cours sur le sujet.
[15] COWAN Thomas, Human heart, Cosmic heart, United States : Chelsea Green Publishing, 2016, pp.11–18
[16] A pro­pos de flux lami­naires et tur­bu­lents, vous pou­vez explo­rer ce qui se passe dans un ané­vrisme.
[17] Voir cet article de Sciences et Avenir.

Neutraliser le rythme

[18] D’après la théo­rie de Nassim Haramein, les doubles vor­tex – ou trous noirs – sont orga­ni­sés de manière frac­tale dans l’univers. Ils ont tous en com­mun le point zéro, la sin­gu­la­ri­té qui per­met le feed­back d’information entre le vide et la matière.

 




 

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