Paris, le 13 novembre
13 NOVEMBRE 2018
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« Je suis très heureux d’être ici, parmi vous tous. C’est une ville spéciale Paris. C’est une terre sacrée Paris ». C’est en ces termes, en français, que Nassim Haramein a commencé sa conférence donnée le 20 juin 2015 dans la capitale. Il se trouve que j’étais bien au chaud chez moi, en banlieue parisienne, à regarder cette conférence sur Internet, lorsque les attentats du vendredi 13 novembre ont eu lieu cette année-là à Paris, terre sacrée.
Le cœur entre Paris et Kauaï
J’étais dans mon salon, assise sur le canapé. Sur le mur, à côté, se trouve un très grand tableau réalisé en 2011 lorsque j’étais enceinte de Léna. Un cœur d’1m40 de diamètre tracé selon la spirale de Fibonacci [1]. Il contient la représentation d’un cœur humain, et est agrémenté de peinture, de collages et de photos-montages. On peut voyager jusqu’à Hawaï en le regardant. Kauaï, plus précisément, l’une des iles de l’archipel. Un endroit où je n’ai jamais mis les pieds, et pourtant la seule destination dont je possède un guide touristique.
En 2010, je souhaitais écrire une histoire autour de la naissance, pour accompagner la venue de Léna, me préparer à être mère, et nous préparer avec James à être parents. J’avais lu un jour que dans certaines traditions, Kauaï est considérée comme le berceau sacré de l’humanité. Un mélange de pureté et d’exotisme en somme, une terre sacrée. Quel plus bel endroit pour planter le décor de mon récit ?
Pour m’imprégner de l’atmosphère de ce lieu, de belles photos, d’histoire, de culture… j’ai donc fini par acheter un guide touristique de la région. En 2011, l’idée m’est venue de poursuivre l’aventure en réalisant un tableau, où Kauaï aurait bien sûr sa place.
Une étrange synchronicité
J’étais alors très loin de me douter que pendant les quatre années qui ont précédé ma « rencontre » avec les travaux de Nassim Haramein, chaque fois que mes yeux se posaient sur les photos de Kauaï, j’étais précisément en lien avec l’endroit où il a établi son laboratoire de recherche en physique théorique…[2]
Le 13 novembre 2015 à 21h30, je me trouvais donc physiquement dans un Paris profané, et virtuellement dans un Paris vivant, joyeux et inspiré à travers la conférence de Nassim Haramein. Et forcément, j’avais aussi le cœur un peu à Kauaï.
Autant dire que ma réalité était très différente de celle de beaucoup de parisiens à ce moment-là. Pourtant, j’étais quelque part reliée à eux : je m’étais sentie inexplicablement fébrile toute la journée, confiant même à une de mes collègues de travail que j’allais sûrement tombée malade. Ce qui n’est en fait jamais arrivé. Avec le recul, je me dis que c’était plutôt comme si mon corps avait capté que quelque chose se préparait. Puis se produisait : tranquillement assise dans mon canapé à regarder une conférence passionnante, j’avais inexplicablement le dos et le cœur qui me tiraillaient.
Je n’ai appris ce qui était arrivé que le lendemain matin. Une réalité déjà dure à encaisser en soi, que le contraste avec ma réalité de la veille ne faisait que renforcer.
La chose la plus utile à faire
Malgré le calme avec lequel James m’a demandé si j’étais au courant des événements, mes tripes se sont vrillées dès qu’il a commencé à parler. Parce qu’instantanément, j’ai su que c’était grave. Et au fur et à mesure de son récit, mes tripes se vrillaient davantage. Parce qu’hier soir il était à Nation, pas si loin que cela du Bataclan. Parce que s’il était là devant moi à me raconter tout ça, c’est qu’il allait bien. Et parce que je comprenais mieux pourquoi je m’étais sentie si mal la veille.
Mon premier réflexe a été de ne surtout pas regarder la télévision ni Internet. Pour ne pas être happée par cette horreur, pour rester reliée à la belle énergie parisienne qui m’habitait malgré tout la veille au soir. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour pouvoir transmettre cette énergie autour de moi. Il me semblait simplement que c’était la chose la plus utile à faire pour tout le monde.
James m’a rapidement précisé qu’il était vivement déconseillé de se rendre à Paris ce samedi. Evidemment, cela me paraissait sage, raisonnable et censé. Sauf que j’avais rendez-vous avec Madeleine [3]. Et aller à ce rendez-vous signifiait, de surcroit, me rapprocher significativement du lieu de la tragédie.
J’ai fini par allumer mon téléphone, au cas où quelqu’un ait une mauvaise nouvelle à m’apprendre, au cas où je doive rassurer quelque personne, au cas où on ait besoin de moi, au cas où Madeleine annule notre rendez-vous. Dans tous les cas, il était très clair pour moi que si elle n’annulait pas, ce ne serait pas moi qui le ferais.
Emettre une fréquence de paix
Elle m’a reçue à l’heure dite. Je n’avais entre temps appris aucune autre mauvaise nouvelle, personne dans mes connaissances ne s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ce soir-là.
Evidemment, tous ces événements ont été notre premier sujet de conversation. Madeleine m’a raconté qu’elle était à son cabinet au moment des faits, qu’elle avait reçu plusieurs messages de sa famille lui demandant de ne pas travailler aujourd’hui et elle m’a dit : « S’il y a bien un jour dans l’année où je dois travailler, c’est aujourd’hui. Sinon ils ont gagné ». Je lui ai répondu que cet état d’esprit était précisément la raison de ma présence chez elle. « Je ne sais pas ce qu’il faut encore pour qu’on comprenne » a‑t-elle poursuivi. Je me doutais de ce qu’elle voulait dire, mais elle a tout de même précisé : « Il faut qu’on émette une fréquence de paix ».
Pour cela, je suis à bonne école. Bien sûr, j’ai des peurs, de la colère, de la frustration qui me traversent quand je vois tout cela, mais je choisis de « déplacer ces émotions », je choisis d’être le plus souvent possible dans un état de paix et de joie, et de l’entretenir autant que faire se peut, de façon à ce que ce soit cette fréquence là que je transmette.
« Chaque chose que l’on fait influence toutes les autres choses dans l’univers [et tout dans l’univers nous influence]. »
Ce n’est pas juste un concept enseigné par Nassim Haramein. Toute la force de sa théorie est de montrer que la transmission de l’information – des fréquences, ou de l’énergie – a des propriétés physiques. Et pour comprendre comment tout cela fonctionne, pour comprendre la théorie du champ unifié, vous pouvez plonger au cœur du vide…
Notes & références
[1] La suite de Fibonacci est une suite d’entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent (0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34 etc.). Cette suite est liée au nombre d’or, φ (phi) : les quotients de deux termes consécutifs de la suite sont les meilleures approximations du nombre d’or (1,618). On peut, à partir de cette suite, tracer une spirale.
[2] Il a depuis déménagé son laboratoire dans les Alpes françaises.
[3] Madeleine est thérapeute et travaille notamment sur la mémoire cellulaire. Lire Mon Histoire pour en savoir plus.
[4] HARAMEIN NASSIM, cité par International Space Federation FR
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2 commentaires à propos de “Paris, le 13 novembre”
Bonjour,
J’ai découvert « par hasard » votre site, grâce à Hermès Trismégiste et Le Kybalion qui se sont organisés pour m’amener à découvrir vos articles (!). Je voulais vous remercier pour la qualité de vos écrits que je trouve passionnants. De formation initiale scientifique moi-même, je recherche également des réponses aux questions existentielles (et au-delà) qui m’animent, auxquelles la pensée scientifique ne peut, au mieux, qu’à peine effleurer, et au pire ignorer…
J’ai beaucoup apprécié également votre article « Paris, le 13 novembre », date sombre du départ brutal de ma nièce adorée, Lamia, à 21h30. Seules la Paix et la Joie, ensemble, nous ont permis de transmuter cette expérience.
Petit clin d’œil : vous semblez être aussi mystérieuse que les Principes hermétiques, à en juger par l’absence de votre prénom sur votre site, dans vos articles, dans la présentation de votre histoire,… 🙂
Au plaisir de vous lire à nouveau !
André
Bonjour André, j’apprécie beaucoup votre message. Je réalise en vous répondant que nous sommes aujourd’hui le 13 novembre… Que la résilience soit avec vous, votre nièce vous a montré le chemin et vous l’avez emprunté.
Mon prénom (d’emprunt !) est Gaetana 🙂 Le message est plus important que le messager 😉
A bientôt pour de nouveaux articles.