La Loi de l’attraction 1/2

Gravité physique et gravité mentale

Comprendre la dyna­mique de la Loi de l’attraction implique de dépas­ser l’usage super­fi­ciel de la pen­sée posi­tive ou des man­tras à répé­ter. Si ces pra­tiques peuvent avoir leur uti­li­té, elles sont loin de suf­fire à expli­quer la mise en œuvre de cette Loi, et n’en garan­tissent pas davan­tage une uti­li­sa­tion cor­recte. Pour être effi­cace, c’est-à-dire nous per­mettre d’attirer ce que nous vou­lons – encore que l’on pour­rait dis­cu­ter de la per­ti­nence d’attirer ce que nous vou­lons plu­tôt que ce qui est bon pour nous… – nous devons com­bi­ner plu­sieurs fac­teurs, à com­men­cer par le fait de déter­mi­ner ce que nous vou­lons. Nous ne dési­rons pas tous la même chose, si posi­tive soit elle.

Par ailleurs, lorsque l’on évoque la Loi de l’attraction, la ques­tion de la croyance n’est en géné­ral jamais très loin. Cette ques­tion a en effet son impor­tance… mais pas for­cé­ment de la manière dont on le croit ! En fait, il est aus­si appro­prié de se deman­der si l’on croit à la Loi de l’attraction que de se deman­der si l’on croit à la Loi de la gra­vi­ta­tion. Ces deux Lois fonc­tionnent que l’on y croit ou non.

Cependant, autant il peut être immé­diat de sen­tir les effets de la gra­vi­té – un mar­teau lâché acci­den­tel­le­ment sur le pied fera l’af­faire…! – autant il est pos­sible de pas­ser sa vie dans l’inconscience totale que la Loi de l’attraction régit la façon dont les évé­ne­ments se mani­festent dans notre expé­rience. C’est pour­quoi on peut dou­ter du fait qu’elle soit active depuis, au moins, notre nais­sance… pour le meilleur comme pour le pire.

L’objet de ces deux articles est de com­prendre la dyna­mique de la Loi de l’attraction, pour ain­si aug­men­ter le niveau de croyance en son bien-fondé et l’utiliser à notre avan­tage. C’est parti !

 

Sur quoi repose la Loi de l’attraction ?

Métaphysique et principes hermétiques

J’ai évo­qué la Loi de l’attraction au fil des articles sur les prin­cipes her­mé­tiques. Je vais ten­ter ici de syn­thé­ti­ser et d’approfondir ces infor­ma­tions. Au fait, connaissez-vous la dif­fé­rence entre un prin­cipe et une loi ?

Un prin­cipe est incon­tour­nable, et s’ap­plique par­tout, dans tous les cas. C’est une notion fon­da­men­tale à la base d’une science ou d’une tech­nique. Une loi, quant à elle, modèle l’ordre du monde phy­sique. S’il paraît donc sans espoir d’échapper à un prin­cipe, on pour­rait mal­gré tout être ten­té de deve­nir hors-la-loi… Est-ce pos­sible ? Eh bien tout dépend d’où vient la loi !

La Loi de l’attraction, en l’occurrence, résulte de la com­bi­nai­son des 7 prin­cipes her­mé­tiques. Ils relèvent du domaine de la méta­phy­sique, cha­cun d’eux expli­ci­tant une facette de cette loi, qui elle, est une loi phy­sique. C’est d’ailleurs peut-être pour cette rai­son qu’elle ne fait pas par­tie à pro­pre­ment par­ler de l’enseignement her­mé­tique. En effet, si les auteurs du Kybalion parlent de manière sibyl­line de « l’énergie de l’attraction », ils n’évoquent la loi du même nom qu’en tant qu’aspect du prin­cipe de cause et d’effet. Et là, les choses sont on ne peut plus claires : « Il y a de nom­breux plans de cau­sa­li­té, mais rien n’échappe à la Loi » [1].

Tout comme rien n’échappe à la Loi de la gra­vi­ta­tion dans l’univers [2]. De cette Loi découle la gra­vi­té phy­sique, à laquelle nous allons tout d’abord nous inté­res­ser, car elle nous est direc­te­ment acces­sible par l’expérience. Après quoi, nous explo­re­rons la gra­vi­té men­tale, les her­mé­tistes nous ensei­gnant avant toute chose que l’univers est men­tal. Cela consti­tue­ra un ter­reau fer­tile pour com­prendre la dyna­mique de la Loi de l’attraction, abor­dée en tant que telle dans le pro­chain article.

               

Cosmologie et gravité

Théories de la gravitation

La Loi de la gra­vi­ta­tion – ou Loi de l’attraction uni­ver­selle des masses – publiée par Newton en 1687, éta­blit que deux masses s’attirent. Plus la masse d’un corps est impor­tante, plus la force d’at­trac­tion qu’elle exerce est grande. De même, plus des corps sont proches, plus la force d’at­trac­tion exer­cée entre eux est grande éga­le­ment. La Loi de Newton per­met de cal­cu­ler la force qui s’exerce entre deux masses.

La gra­vi­té est une consé­quence de cette Loi. Elle est donc liée à la masse, qui, pour faire simple, est une quan­ti­té de matière [3]. La gra­vi­té est la force qui nous retient sur Terre. Ainsi, l’attraction entre deux corps s’exerce grâce au champ gra­vi­ta­tion­nel qu’ils ont créé autour d’eux du fait de leur propre masse, et équi­vaut loca­le­ment à une accé­lé­ra­tion [4].


La théo­rie de la rela­ti­vi­té géné­rale, publiée par Einstein en 1915, est éga­le­ment une théo­rie de la gra­vi­ta­tion. Elle per­met de com­prendre quelques effets res­tés inex­pli­qués par la Loi de Newton [5]. Selon Einstein, l’at­trac­tion gra­vi­ta­tion­nelle que l’on observe entre des masses résulte d’une défor­ma­tion de l’es­pace et du temps pro­vo­quée par ces masses. Ainsi, les pla­nètes ne tournent pas autour du soleil, elles « tombent » vers le soleil dans un espace loca­le­ment cour­bé par son champ gra­vi­ta­tion­nel. Un corps non mas­sif comme la lumière ver­ra quant à lui sa tra­jec­toire défor­mée au voi­si­nage d’une masse. En somme, tout semble se pas­ser comme si une force d’attraction agis­sait, alors que les masses ne font que s’adapter à la défor­ma­tion de l’espace-temps qu’elles-mêmes génèrent. Einstein nous enseigne éga­le­ment que la masse équi­vaut à l’énergie (E=mc²).

Si Newton et Einstein décrivent tous deux la gra­vi­té, aucun ne l’explique réel­le­ment ni ne dit pour­quoi il y a inter­ac­tion [6].

                

La masse

Les objets les plus mas­sifs de l’univers sont les trous noirs. Proportionnellement à leur masse, ils génèrent un champ gra­vi­ta­tion­nel si impor­tant que rien ne peut s’en échap­per [7]. On dit qu’ils courbent l’espace et le temps jusqu’à une sin­gu­la­ri­té gra­vi­ta­tion­nelle où toute mesure phy­sique devient infi­nie.

Selon Nassim Haramein, l’univers n’est consti­tué que de trous noirs, dont il a cepen­dant quelque peu redé­fi­ni le concept [8]. Pour cal­cu­ler leur masse, il uti­lise une solu­tion holo­gra­phique – c’est-à-dire basée sur l’information – et trouve le même résul­tat aux équa­tions d’Einstein que la solu­tion stan­dard. Pour les trous noirs de l’infiniment grand du moins. Pour ceux de l’infiniment petit comme le pro­ton, la dif­fé­rence est énorme. Pourquoi ? Parce que la phy­sique stan­dard ne consi­dère pas le pro­ton comme un trou noir !

La masse holo­gra­phique implique cepen­dant que pro­ton et trou noir ne fassent qu’un, et que le pro­ton contienne – en termes d’infor­ma­tion – la masse de l’univers. Ou, dit autre­ment, que l’information de tous les pro­tons pré­sents dans l’univers soit conte­nue dans un pro­ton trou noir.

Explication en images :

proton-et-masse-holographique

                

La masse holo­gra­phique est défi­nie comme un échange d’informations. Au contraire de la masse stan­dard, elle illustre le prin­cipe her­mé­tique de cor­res­pon­dance car elle implique un lien entre tous les trous noirs de l’univers, de l’infiniment petit (pro­ton) à l’infiniment grand (uni­vers).

Quel est le rap­port avec la Loi de l’attraction me direz-vous ? Une approche dif­fé­rente de la masse, qui va nous per­mettre de com­prendre cette Loi (qui n’est autre que la Loi de la gra­vi­ta­tion dont le nom syno­nyme – Loi uni­ver­selle de l’attraction des masses – a été contracté…).

Jusqu’ici, nous avons donc vu que la masse est une quan­ti­té de matière (Newton), une éner­gie (Einstein) et un échange d’information (Haramein). Explorons à pré­sent une nou­velle piste…

                   

Physique quantique, masse et vibration

En 1923, le phy­si­cien fran­çais Louis de Broglie éta­blit une équi­va­lence entre les deux for­mules rela­tives à l’énergie :

D’une part la for­mule d’Einstein (E = mc²),
qui éta­blit un lien entre la masse et l’énergie

Et d’autre part la for­mule de Planck (E = hν),
qui éta­blit une rela­tion entre la fré­quence et l’énergie
[9]

Soit mc² = hν, ou encore m = νh/c²

(m est la masse, c la célé­ri­té de la lumière,
h la constante de Planck et ν (nu) la fréquence)

Selon ce phy­si­cien, une masse doit donc pos­sé­der une vibra­tion. Partant de là, l’un de ses anciens élèves, Joël Sternheimer, doc­teur en phy­sique théo­rique et musi­cien, s’est employé à tra­duire en fré­quences musi­cales les masses des par­ti­cules. Il s’est aper­çu que celles-ci étaient répar­ties à inter­valle régu­lier comme le sont les notes de musique dans la gamme tem­pé­rée [10] . Autrement dit, il existe une cohé­rence dans les masses.

La gamme tem­pé­rée a éga­le­ment la pro­prié­té d’être trans­po­sable à toutes les échelles. Par ana­lo­gie, la cohé­rence des masses se retrouve de l’infiniment petit à l’infiniment grand grâce aux ondes d’échelles, concept intro­duit par Sternheimer et basé sur les vibra­tions si chères aux her­mé­tistes [11].

Comment mieux expli­quer cette cohé­rence que par la for­mule de la masse holo­gra­phique don­née par Nassim Haramein ? Elle s’applique en effet aus­si bien aux trous noirs qu’aux par­ti­cules puisque dans sa théo­rie toutes les par­ti­cules sont des trous noirs. Et non seule­ment toutes les par­ti­cules sont des trous noirs mais l’univers n’est consti­tué que de trous noirs à dif­fé­rentes échelles !

Masse, matière, éner­gie, infor­ma­tion, fré­quence… toutes ces notions sont équi­va­lentes. Et nous allons main­te­nant voir qu’il est pos­sible d’ajouter les pen­sées à cette liste.

                  

La gravité mentale

Les her­mé­tistes enseignent que « le Tout est Esprit, l’Univers est Mental » [12]. Autrement dit, le Tout ne peut créer autre­ment que men­ta­le­ment. Le prin­cipe de cor­res­pon­dance nous auto­rise à dire que l’homme crée des images men­tales par un pro­cé­dé iden­tique à celui qui per­met au Tout de créer [13] men­ta­le­ment l’univers.

C’est ain­si que du point de vue abso­lu du Tout, seul le Tout est réel, et l’univers est une illu­sion. Mais de notre point de vue – humain, mor­tel et rela­tif – l’univers est réel, vrai, et doit être consi­dé­ré comme tel. Il est sou­mis à des lois inhé­rentes à son exis­tence. Si ces lois sont de nature men­tale, elles n’en sont pas moins impla­cables, nous contrai­gnant à agir comme si les choses constam­ment chan­geantes étaient réelles et sub­stan­tielles [14]. Ainsi sommes-nous par exemple sou­mis à la Loi de la gravitation.

Toute la ques­tion est de savoir com­ment l’univers passe d’un état men­tal à un état tan­gible ? Ou, tou­jours en ver­tu du prin­cipe de cor­res­pon­dance, com­ment nos pen­sées créent-elles notre réa­li­té ? Avant de répondre à cette ques­tion, essayons déjà d’être un peu plus au clair sur ce que l’on entend par réalité…

                    

Une perception composite

perception-compositeLe cer­veau com­porte pas moins de 52 aires, dites aires de Brodmann, dont cha­cune a sa propre fonc­tion. Notre per­cep­tion de la réa­li­té résulte d’une com­mu­ni­ca­tion entre les neu­rones spé­cia­li­sés dans telle ou telle fonc­tion [15]. Ils mutua­lisent en quelque sorte leurs com­pé­tences pour pro­duire ce que j’appellerais un com­po­site de la réa­li­té.

Un maté­riau com­po­site est un assem­blage de plu­sieurs com­po­sants dont les pro­prié­tés se com­plètent. Par effet syner­gique, le nou­veau maté­riau consti­tué pos­sè­de­ra de nou­velles pro­prié­tés, bien plus avan­ta­geuses que celles appar­te­nant aux com­po­sants pris séparément.

Le com­po­site de la réa­li­té que nous per­ce­vons est créé à par­tir d’une mul­ti­tude d’élé­ments qui ne sont pas néces­sai­re­ment syn­chro­ni­sés entre eux. Nous pre­nons le résul­tat pour acquis, sans même réa­li­ser le rôle de la gra­vi­té dans cette his­toire. Elle sert en fait d’agrégateur et assemble les élé­ments tels que l’éner­gie, la lumière, le temps, l’es­pace, la conscience en une très belle image créa­tive. Un peu comme on crée une pein­ture sur une toile. A par­tir de là, le men­tal crée une his­toire – et Dieu sait s’il est doué pour ça… ! – quelque chose qu’il peut défi­nir, qui a du sens… ou pas… car en fonc­tion de la qua­li­té et de la quan­ti­té d’informations qu’il reçoit et inter­prète, il peut tout à fait faire des contre­sens [16].

La gra­vi­té main­tient ain­si le com­po­site de notre réa­li­té en place… jus­qu’à ce que l’on soit prêt à le libé­rer, l’élément déclen­cheur de ce pro­ces­sus étant la prise de conscience. J’y revien­drai dans le pro­chain article. En atten­dant, pour­sui­vons avec le rôle de la gravité.

              

Observation et focalisation de la conscience

La gra­vi­té est pro­duite par la mise en mou­ve­ment de l’éner­gie par la conscience. La dimen­sion du champ gra­vi­ta­tion­nel alors géné­ré dans l’espace-temps dépend de la foca­li­sa­tion de la conscience sur tel ou tel com­po­site. Elle est liée à l’obser­va­tion. On pour­rait résu­mer les choses ain­si : « Ce que je n’observe pas n’existe pas dans ma réa­li­té. Quand j’observe une chose, elle occupe davan­tage de place dans le champ gra­vi­ta­tion­nel de ma conscience, qui modèle ma réa­li­té. Plus l’observation est longue et intense, plus ma réa­li­té se cris­tal­lise sur tel ou tel aspect ».

Nous émet­tons des pen­sées et des inter­pré­ta­tions à par­tir de nos obser­va­tions. Et nos pen­sées ont une très petite quan­ti­té de masse. Albert Einstein disait que « les pen­sées sont des choses » [17]. De la même manière que deux masses s’attirent, une pen­sée attire une pen­sée simi­laire. Ainsi avons-nous beau­coup de pen­sées dans notre champ gra­vi­ta­tion­nel, nombre de croyances, de peurs, d’émotions… Elles sont si bien rete­nues par notre gra­vi­té men­tale que l’on a par­fois l’im­pres­sion de ne pas pou­voir s’en libé­rer. D’autant qu’elles peuvent éga­le­ment être en lien avec nos vies « pas­sées » [18]. Elles font ain­si par­tie de notre âme et gra­vitent autour de nous.

En somme, le cer­veau est comme un aimant avec une très grande force gra­vi­ta­tion­nelle. La conscience qui le tra­verse peut être plus ou moins mature. Mais même si un champ gra­vi­ta­tion­nel est géné­ré par une conscience imma­ture, il peut tout à fait per­du­rer si suf­fi­sam­ment d’observateurs le sou­tiennent. Ainsi, si suf­fi­sam­ment d’observateurs disent la même chose sur tel ou tel évé­ne­ment, son empreinte gra­vi­ta­tion­nelle sera plus impor­tante (et géné­ra­le­ment, le poids qu’on accor­de­ra à leur avis, légi­ti­mi­té, authen­ti­ci­té, véra­ci­té…) [19].

                       

Une réalité sous influence

Les « Je » et le « Moi »

Sur le plan men­tal, les her­mé­tistes parlent d’un double aspect de l’esprit qui se trouve en tout indi­vi­du : le « Je », qui cor­res­pond au prin­cipe Masculin, et le « Moi » au prin­cipe Féminin. « Aucune créa­tion phy­sique, men­tale ou spi­ri­tuelle n’est pos­sible sans [le prin­cipe de genre] » [20] enseignent-ils. Le but du prin­cipe de genre est d’enfanter, sur n’importe quel plan de la vie phénoménale.

Le « Je » a la facul­té de pro­je­ter un cou­rant d’énergie vibra­toire vers le « Moi » afin d’initier une créa­tion men­tale par­ti­cu­lière. Ainsi le prin­cipe Féminin tend-il constam­ment à rece­voir les impres­sions que le prin­cipe Masculin lui envoie sans relâche. Le « Je » est aus­si capable de res­ter spec­ta­teur des créa­tions et des géné­ra­tions men­tales du « Moi », qui « appa­raît à la conscience comme doué du pou­voir latent de créer et d’engendrer une pro­gé­ni­ture men­tale de n’importe quelle nature » [21].

C’est grâce à l’énergie qu’il reçoit du « Je » que le « Moi » est capable de réa­li­ser maté­riel­le­ment ses créa­tions men­tales. Mais si le « Moi » reçoit l’énergie du « Je » qui par­tage le même esprit que lui, il en reçoit éga­le­ment d’autres « Je » exté­rieurs à lui [22].

                  

Phénomène d’induction

phenomene-d-inductionEn effet, à défaut de connaître l’existence du prin­cipe de genre et d’en faire bon usage, nous aurons ten­dance, sans même nous en aper­ce­voir, à faire nôtres les pen­sées et les idées envoyées vers notre « Moi » par le « Je » de l’esprit d’autres indi­vi­dus… Ces idées ain­si logées dans notre esprit se déve­lop­pe­ront et fini­ront par être consi­dé­rées comme notre véri­table fil men­tal. On parle d’induction men­tale, phé­no­mène natu­rel, basé sur le champ élec­tro­ma­gné­tique géné­ré par le mental.

A moins d’avoir atteint l’état d’éveil, nous sommes tous poten­tiel­le­ment influen­çable par induc­tion. A for­tio­ri si nous igno­rons l’existence de ce phé­no­mène. Et à plus forte rai­son si des êtres mal inten­tion­nés le connaissent, en usent et en abusent… Quoi qu’il en soit, le meilleur moyen de se pro­té­ger des influences néga­tives est de créer et d’entretenir les plus hautes vibra­tions pos­sibles. Car en effet, une vibra­tion supé­rieure l’emporte tou­jours sur une vibra­tion inférieure.

C’est la trans­mu­ta­tion men­tale qui nous per­met de faire cela. Elle est décrite par les her­mé­tistes comme étant l’application pra­tique du prin­cipe de vibra­tion. Selon eux, en tant qu’être humain, nous pou­vons non seule­ment pro­duire des vibra­tions à volon­té sur le plan men­tal, mais éga­le­ment pola­ri­ser notre esprit et lui faire atteindre le degré de vibra­tion dési­ré [23].

La clé de toute cette his­toire est bien la vibra­tion, ou la fré­quence des masses. Mais com­ment faire concrè­te­ment pour uti­li­ser la Loi de l’attraction à notre avan­tage ? C’est ce que nous allons explo­rer dans la suite de cet article (bien­tôt en ligne).

         

                 


Points clés

  • La Loi de la gra­vi­ta­tion, éga­le­ment appe­lée Loi de l’at­trac­tion uni­ver­selle des masses, s’exerce sur tous les objets ayant une masse.
  • Les pen­sées pos­sèdent une petite quan­ti­té de masse. C’est pour­quoi la Loi de la gra­vi­ta­tion s’ap­plique éga­le­ment au niveau mental.
  • Des pen­sées simi­laires s’at­tirent, du fait de la réso­nance de leurs propres masses, éner­gies ou fréquences. 
  • « Fais atten­tion à tes pen­sées, car elles devien­dront des paroles. Fais atten­tion à tes paroles, car elles devien­dront des actes. Fais atten­tion à tes actes, car ils devien­dront des habi­tudes. Fais atten­tion à tes habi­tudes, car elles devien­dront ton carac­tère. Fais atten­tion à ton carac­tère, car il est ton des­tin. » (Le Talmud)

 

 

               

                

                  



Notes et références


Sur quoi repose la Loi de l’attraction ?

[1] Le Kybalion
[2] Même s’il existe une Loi supé­rieure – la Loi de l’élévation – qui per­met aux oiseaux et aux avions de voler, celle-ci ne se défi­nit que par rap­port à la Loi de la gra­vi­ta­tion.
[3] A ne pas confondre avec le poids, qui est la force que la gra­vi­té applique sur cette masse.
[4] Voir le prin­cipe d’équivalence d’Einstein.
[5] Telles que des ano­ma­lies minimes sur l’orbite de cer­taines pla­nètes.
[6] Nassim Haramein a sa petite idée sur la ques­tion, voir l’article sur la gra­vi­té quan­tique.
[7] La région d’où la lumière et la matière ne peuvent s’échapper est appe­lée « hori­zon des évè­ne­ments ». On parle aus­si de « sur­face » du trou noir, bien qu’il ne s’agisse pas d’une sur­face solide ou gazeuse. C’est une région de non-retour : une fois l’horizon des évé­ne­ments fran­chi, rien ne peut plus, théo­ri­que­ment, s’en échap­per. Le prin­cipe holo­gra­phique nous apprend cepen­dant que l’information conte­nue dans le volume d’un trou noir se trouve conser­vée sur sa sur­face.
[8] Voir la sec­tion consa­crée dans l’article sur l’uni­vers frac­tal et holo­gra­phique.
[9] Cette for­mule exprime que chaque pho­ton (par­ti­cule de lumière) trans­porte un quan­tum d’éner­gie pro­por­tion­nel à la fré­quence de l’onde élec­tro­ma­gné­tique consi­dé­rée.
[10] Cette gamme divise en 12 par­ties égales l’octave (inter­valle qui sépare deux notes de même nom).
[11] Pour en savoir plus, vous pou­vez consul­ter l’article sur le prin­cipe de vibra­tion.


La gravité mentale

[12] Voir l’article sur le prin­cipe de men­ta­lisme.
[13] J’emploie volon­tai­re­ment le pré­sent pour sou­li­gner que l’univers n’a pas été créé « une fois pour toutes », mais qu’il est en per­pé­tuelle créa­tion, sa dyna­mique repo­sant sur le retour d’information. Voir l’article sur l’uni­vers frac­tal et holo­gra­phique.
[14] Les her­mé­tistes parlent de divin para­doxe.
[15] Je vous recom­mande la confé­rence d’Idriss Aberkane, Le Cerveau excellent.
[16] Voir à ce pro­pos l’article Comment sor­tir du men­tal ?
[17] Cette phrase est par­fois attri­buée à Edgar Cayce.
[18] Qui ne sont pas vrai­ment pas­sées – ou du moins ter­mi­nées – sinon elles n’auraient plus d’influence…
[19] On peut rap­pro­cher ce rai­son­ne­ment de ce qui se passe avec les sys­tèmes chao­tiques : si l’on ali­mente un sys­tème avec suf­fi­sam­ment d’énergie (ici suf­fi­sam­ment d’observations qui vont dans le même sens), il ne pour­ra faire autre­ment que de la mani­fes­ter. Ce qui peut aus­si s’énoncer de cette manière : La réso­nance d’un très grand nombre de petites causes pro­duit de grands effets. Voir l’article sur les sys­tèmes chao­tiques pour en savoir plus.
[20] Le Kybalion, op.cit.
[21] Ibid.
[22] Pour en savoir plus, consul­tez l’article sur le prin­cipe de genre.
[23] Voir l’article sur le prin­cipe de vibra­tion.

 




2 thoughts on “La Loi de l’attraction 1/2

  1. Bonjour Gaetana,

    j’ai beau­coup lu et sur­tout écou­té Jiddu Krishnamurti

    je le trouve très inté­res­sant, car édu­qué à l’an­glaise, il embrasse toutes les cultures, et s’est pro­fon­dé­ment pen­ché sur la nature de nos perceptions
    Didier

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