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Mise à jour : 14 mars 2021

De la dualité à l’unité 2/3

L’univers holographique : l’unité sous-jacente

hologramme univers

« Vous n’êtes pas une goutte d’eau dans l’océan, vous êtes l’océan dans une goutte d’eau. » [1]

 

« Je crois que ma vie en phy­sique se divise en trois périodes (…). J’ai d’a­bord cru que tout était fait de par­ti­cules (…). Ensuite, que tout était fait de champs (…). Finalement, mon impres­sion est que tout est fait d’in­for­ma­tion. » [2]          

             

Le principe holographique 

Tout est information

information-holographiqueImaginez que vous vou­liez ache­ter une mai­son. Une des pre­mières choses que vous allez faire est sans doute d’établir une liste de cri­tères de sélec­tion. Des cri­tères objec­tifs – comme peut-être la sur­face, le prix, l’emplacement etc. – à par­tir des­quels vous sélec­tion­ne­rez les mai­sons à visi­ter. Au fur et à mesure de vos visites, si vous lais­sez de côté ces cri­tères un moment pour être sim­ple­ment atten­tifs à la manière dont vous vous sen­tez à l’intérieur de chaque mai­son, vous remar­que­rez pro­ba­ble­ment des dif­fé­rences. Elles pour­ront peut-être aller d’un sen­ti­ment de sécu­ri­té ou de bien-être à un incon­fort plus ou moins pro­non­cé. Et a prio­ri, vous n’aurez aucune expli­ca­tion ration­nelle à ces res­sen­tis.

D’ailleurs, c’est peut-être la rai­son pour laquelle vous accor­de­rez davan­tage d’importance aux cri­tères objec­tifs. Après tout, contrai­re­ment aux res­sen­tis, ils sont tan­gibles et direc­te­ment obser­vables. Ce serait cepen­dant sous-estimer les infor­ma­tions que vous envoie votre fort inté­rieur. Si telle était néan­moins votre démarche, cela ne chan­ge­rait rien au fait que, sur le plan de l’information, l’ensemble de ces don­nées – les cri­tères objec­tifs et la manière dont vous vous sen­tez – ont la même valeur. C’est-à-dire : qu’elles pro­viennent d’une sen­sa­tion inté­rieure ou de votre inter­pré­ta­tion de l’extérieur, ces don­nées sont sim­ple­ment des informations.

Avant d’être une mai­son telle que vous la voyez, celle-ci a été pen­sée, puis archi­tecte et futurs pro­prié­taires en ont dis­cu­té, et enfin des ouvriers l’ont façon­née. Toutes les infor­ma­tions qui émanent de la mai­son telle que vous la voyez ont donc à un moment ou un autre été « pro­je­tées de l’intérieur vers l’extérieur », si tant est qu’une telle dis­tinc­tion existe [3]. Celles qui n’auraient pas connu ce sort n’en res­te­raient pas moins des infor­ma­tions. Simplement elles ne seraient pas visibles, elles n’auraient pas été mani­fes­tées de façon tangible.

           

Mémoire et résonance

Pensées, paroles et actions consti­tuent l’en­semble des évé­ne­ments qui se sont pro­duits dans cette mai­son depuis qu’elle existe. Elles ont contri­bué à la façon­ner telle que vous la voyez, et telle qu’éventuellement vous la res­sen­tez. Ils peuvent éga­le­ment être assi­mi­lés à de l’in­for­ma­tion. Il y a plus d’in­for­ma­tion à l’in­té­rieur d’une pièce que sur ses murs, puisque, d’un point de vue phy­sique, il y a plus d’espace – de par­ti­cules, en fait – dans un volume que sur la sur­face qui le contient.

information-holographique-cdCependant, il existe en phy­sique un prin­cipe, appe­lé prin­cipe holo­gra­phique. Que nous apprend-il ? Que toute l’in­for­ma­tion conte­nue dans un volume est sto­ckée sur la sur­face qui le contient, à concur­rence du quart de cette sur­face. Un peu comme lorsqu’on enre­gistre sur la sur­face d’un CD la musique pro­duite par tout un orchestre. Le CD contient l’information rela­tive à la musique pro­duite mais bien sûr pas l’orchestre en lui-même. Ainsi toute l’in­for­ma­tion d’une pièce est sto­ckée sur ses murs, sol et pla­fond de manière holo­gra­phique. Ou, dit autre­ment, toute sur­face garde la mémoire des évé­ne­ments qui se sont dérou­lés dans le volume qu’elle contient. L’information rela­tive à ces évé­ne­ments étant pro­je­tée holo­gra­phi­que­ment sur la surface.

C’est la rai­son pour laquelle, sui­vant la rela­tion qui va s’établir entre l’information sto­ckée sur les murs d’une pièce et vous, vous pour­rez avoir autant de sen­sa­tions dif­fé­rentes que de mai­sons que vous visi­tez. Vous allez entrer en réso­nance – ou pas – avec cer­taines infor­ma­tions, en fonc­tion de votre his­toire per­son­nelle. Chacun de nous étant unique, nous entre­rons en réso­nance avec des infor­ma­tions plus ou moins dif­fé­rentes. Une per­sonne comme Madeleine (voir Mon his­toire) pour­ra quant à elle « récu­pé­rer » de l’information juste en pas­sant la main sur les murs de la mai­son. Elle aura ain­si connais­sance d’événements qui s’y sont déroulés.

             

Qu’est-ce qu’un hologramme ?

Le prin­cipe holo­gra­phique doit son nom à une ana­lo­gie avec l’holographie. Celle-ci a été décou­verte en 1948 par le phy­si­cien hon­grois Dennis Gabor et lui a valu le prix Nobel de Physique en 1971. L’holographie est un pro­cé­dé phy­sique qui per­met d’enre­gis­trer sur une sur­face – grâce à un type de lumière spé­ci­fique, le laser – les infor­ma­tions concer­nant le volume d’un objet. Ces infor­ma­tions sont enre­gis­trées sur une plaque holo­gra­phique. Si elle est éclai­rée ulté­rieu­re­ment avec le même type de lumière, elle per­met­tra alors de géné­rer l’hologramme de l’ob­jet, dont le volume sera pro­je­té vir­tuel­le­ment dans l’espace.

univers-hologrammeL’ensemble des infor­ma­tions rela­tives à l’ob­jet est inté­gra­le­ment enre­gis­tré en chaque point de la plaque holo­gra­phique. C’est pour­quoi si l’on brise cette sur­face même en mil­liards de mor­ceaux, chaque mor­ceau contien­dra tou­jours – dans une ver­sion plus petite – l’i­mage d’o­ri­gine dans son inté­gra­li­té. Autrement dit : le tout est engram­mé dans la par­tie, et la par­tie est incluse dans le tout.

C’est le phy­si­cien Gerard’t Hooft qui est à l’o­ri­gine du concept du prin­cipe holo­gra­phique. Celui-ci s’applique aux trous noirs et on peut le défi­nir de la façon suivante : 

« Toutes les infor­ma­tions conte­nues dans le volume d’un trou noir peuvent être expri­mées en termes d’in­for­ma­tion (…) sur l’ho­ri­zon du trou noir [4], conser­vant ain­si l’in­for­ma­tion comme « empreinte holo­gra­phique » » [5]

De façon inté­res­sante, Nassim Haramein montre que l’univers n’est consti­tué que de trous noirs à dif­fé­rentes échelles (voir l’article L’univers frac­tal et holo­gra­phique). On peut donc appli­quer ce prin­cipe très lar­ge­ment et jusqu’à l’univers lui-même.

                  

David Bohm, la science et la philosophie

David Bohm est l’un des pre­miers phy­si­ciens à avoir émis l’hypothèse d’un Univers holo­gra­phique. Au moment où j’ai pris connais­sance de sa théo­rie, j’étais déjà bien enga­gée sur la voie de la phy­sique. Je ne connais­sais pour­tant pas encore les tra­vaux de Nassim Haramein, ni ceux du phi­lo­sophe Michel Bitbol. Je pen­sais alors être par­tie à des années-lumière de la phi­lo­so­phie et de la spi­ri­tua­li­té, qui avaient mar­qué le début de mon enquête sur la conscience. J’étais en fait très loin d’imaginer que David Bohm me condui­rait tout droit à… Jiddu Krishnamurti. Et encore plus loin d’imaginer que les deux hommes avaient été amis.

En fait, c’est David Bohm qui m’a fait décou­vrir Krishnamurti. Autant dire que j’ai eu un choc. Je trou­vais invrai­sem­blable que les spé­cia­listes de la phy­sique rela­ti­viste et de la phy­sique quan­tique n’arrivent pas à se mettre d’accord, mais qu’un phy­si­cien et un phi­lo­sophe y par­viennent. Et par­tagent une vision com­mune de la vie et de l’univers. Jusqu’à expo­ser leurs réflexions dans deux livres : Les Limites de la Pensée [6] et Le Temps abo­li [7].

Puis j’ai décou­vert qu’Eckhart Tolle a été beau­coup ins­pi­ré par Krishnamurti. J’ai alors sou­dain eu l’étrange sen­sa­tion d’avoir avan­cé dans mon explo­ra­tion de la conscience sans pour autant avoir quit­té mon point de départ. Plus pré­ci­sé­ment, j’étais reve­nue à mon point de départ en ayant chan­gé. Comme le fait fina­le­ment l’univers au cours de son pro­ces­sus d’apprentissage [8]. J’ai mis un cer­tain temps à me remettre de cette décou­verte. Avec toutes les rai­sons de m’intéresser par­ti­cu­liè­re­ment à la théo­rie de l’univers holographique.

                

L’ordre implié et l’ordre explié


« Je n’ai jamais été capable de voir une sépa­ra­tion entre la science et la phi­lo­so­phie. »
[9]

 

Cette décla­ra­tion de David Bohm, qui a effec­tué d’importantes contri­bu­tions en phy­sique quan­tique, phy­sique théo­rique et phi­lo­so­phie, consti­tue le socle sur lequel il a construit sa théo­rie. Pour ce scien­ti­fique qui a col­la­bo­ré avec Einstein, il n’y a tout sim­ple­ment pas de sépa­ra­tion entre la conscience et la matière. Il n’existe qu’un sem­blant de sépa­ra­tion entre les deux.

Concrètement, David Bohm consi­dé­rait que la réa­li­té telle que nous l’appréhendons avec nos sens ou autres ins­tru­ments de mesure n’est qu’une expres­sion d’un autre niveau de réa­li­té. Un niveau sous-jacent. Il par­lait ain­si d’ordre explié (ou expli­cite) et d’ordre implié (ou impli­cite) de la réalité.

                  

Un échange perpétuel

ordre-explie-david-bohmDans l’ordre explié, les formes nous appa­raissent comme sépa­rées les unes des autres. Mais ceci n’est qu’une per­cep­tion erro­née de l’ordre implié – d’où ces formes sont extraites – et dans lequel tout est uni, en per­pé­tuel échange avec lui-même et donc en per­pé­tuelle mise àordre-implie-david-bohm jour. Tout dans l’univers pas­se­rait constam­ment de l’implié à l’explié. Plus pré­ci­sé­ment, toute repré­sen­ta­tion dans l’ordre explié serait une expres­sion holo­gra­phique de l’ordre implié. Ce flux, appe­lé holo­mou­ve­ment, expli­que­rait la rela­tion entre la matière et la conscience… par un feed­back conti­nu entre les deux. David Bohm disait que : 

« Ce qui est impli­qué ici, c’est que même ce « nou­veau tout » se révé­le­ra lui-même comme un aspect d’un autre « nou­veau tout » plus tard. L’holonomie ne doit pas être consi­dé­rée comme le but fixe et final de la recherche scien­ti­fique, mais plu­tôt comme un mou­ve­ment dans lequel « des nou­veaux touts » sont conti­nuel­le­ment en train de se mani­fes­ter. » [10]

                  

Pour expli­quer l’ordre implié, David Bohm uti­li­sait trois analogies :

Le poisson d’aquarium filmé sous 2 angles différents

poisson-dualite-uniteL’idée de cette expé­rience était de mon­trer que deux choses peuvent nous appa­raître comme sépa­rées sim­ple­ment parce que nous les obser­vons de deux points de vue dif­fé­rents. Ainsi si nous regar­dons deux écrans vidéo, sur cha­cun des­quels appa­raît le même pois­son fil­mépoisson-unite-dualite simul­ta­né­ment sous deux angles dis­tincts, nous pou­vons pen­ser qu’il s’agit de deux pois­sons dif­fé­rents. Toutefois, après une obser­va­tion atten­tive des mou­ve­ments « des » pois­sons, nous pren­drons conscience qu’il s’agit d’un seul et même pois­son. Ainsi, la sépa­ra­tion n’était due qu’à une per­cep­tion erro­née d’un phé­no­mène unifié.

                 

La goutte insoluble d’encre diluée dans la glycérine

Cette expé­rience met­tait en scène une boite pour­vue d’une mani­velle et conte­nant de la gly­cé­rine et une goutte d’encre. Lorsqu’on tour­nait la mani­velle, on pou­vait voir la goutte s’étirer jusqu’à dis­pa­raître. Mais si l’on inver­sait le mou­ve­ment, alors un filet d’encre com­men­çait à se refor­mer jusqu’à rede­ve­nir la goutte d’origine. Ainsi l’encre, dans son état explié (diluée dans la gly­cé­rine), conser­vait un ordre implié (conte­nue dans une goutte). Un ordre sus­cep­tible de se mani­fes­ter à nouveau.

                  

L’hologramme

Pour David Bohm, l’ordre implié se com­por­te­rait comme un holo­gramme géant, un Tout dis­tri­bué et pour­tant indi­vi­sible. Pourquoi ? Parce que chaque frag­ment qui en serait extrait contien­drait tou­jours la tota­li­té de l’information d’origine. Toute forme de sépa­ra­tion ne serait donc qu’un leurre, dû au point de vue limi­té de l’observateur. A un niveau de réa­li­té plus pro­fond – l’ordre implié – tout serait en fait lié.

                

Cerveau et hologramme

Peu de temps avant que David Bohm ne pro­pose sa vision holo­gra­phique de l’univers une autre théo­rie repo­sant sur l’holographie fut déve­lop­pée dans un tout autre domaine. En 1969, le phy­sio­lo­giste autri­chien Karl Pribram émit une hypo­thèse fas­ci­nante : le cer­veau uti­li­se­rait des modèles holo­gra­phiques dans ses pro­ces­sus de per­cep­tion et de res­ti­tu­tion de son envi­ron­ne­ment. De façon presque amu­sante, on peut d’ailleurs voir dans la manière dont se sont mani­fes­tées ces deux théo­ries une appli­ca­tion concrète du concept holo­gra­phique. En effet, celui-ci sous-tend qu’un chan­ge­ment sur­ve­nant dans un domaine devienne immé­dia­te­ment et impli­ci­te­ment dis­po­nible par­tout ailleurs. Et soit donc sus­cep­tible de se mani­fes­ter dans un autre domaine.

                

Une mémoire non-localisée

Pionnier de la recherche sur le cor­tex céré­bral, Karl Pribram a beau­coup œuvré dans le domaine de la mémoire. Ses tra­vaux l’ont conduit à pas­ser d’une concep­tion méca­niste de la mémoire, selon laquelle cer­tains types de sou­ve­nirs sont emma­ga­si­nés à des endroits pré­cis dans le cer­veau, à une mémoire non-localisée, qui ne repose donc pas sur ce type de cor­res­pon­dances. Afin d’élaborer sa théo­rie, il s’est appuyé sur les tra­vaux de Dennis Gabor. Pour créer les pre­miers holo­grammes, celui-ci a uti­li­sé une série com­plexe d’équations. Celles-ci sont connues sous l’appellation de trans­for­mées de Fourier, et doivent leur nom au mathé­ma­ti­cien et phy­si­cien fran­çais du XVIIIe siècle Joseph Fourier.

Selon Karl Pribram, le cer­veau conver­ti­rait des fré­quences en objets de notre réa­li­té, ain­si qu’il l’explique :

« Différentes cel­lules du cer­veau réagissent à des fré­quences dif­fé­rentes et le cer­veau fonc­tionne comme un ana­ly­seur de fré­quences décom­po­sant des schèmes de fré­quences com­plexes en leurs élé­ments, fré­quences qui sont ensuite conver­ties en « objets » de la « réa­li­té phy­sique » par un pro­ces­sus ana­logue à l’éclairage d’un schème d’interférences par un rayon laser. » [11]

             

Hologrammes et fractales

Cette ana­lyse des schèmes d’interférences est mathé­ma­tique, et dépend du théo­rème de Fourier. Celui-ci énonce que n’importe quel signal pério­dique non-sinusoïdal peut être consi­dé­ré comme la somme d’une infi­ni­té d’ondes sinu­soï­dales d’amplitudes et fré­quences dif­fé­rentes. Ces ondes sont appe­lées har­mo­niques du signal d’origine car elles ont pour par­ti­cu­la­ri­té d’être des mul­tiples de la fré­quence de ce signal.

Ainsi, par exemple, un signal de fré­quence 10 Hz est com­po­sé d’une onde de fré­quence 10 Hz, elle-même com­po­sée d’une onde de fré­quence 20 Hz, elle-même com­po­sée d’une onde de fré­quence 30 Hz etc. L’harmonique cor­res­pon­dant à la même fré­quence que le signal d’origine est appe­lée pre­mier har­mo­nique ou har­mo­nique fon­da­men­tal. Les sui­vantes sont appe­lées deuxième har­mo­nique (deux fois la fré­quence fon­da­men­tale), troi­sième har­mo­nique (trois fois la fré­quence fon­da­men­tale) et ain­si de suite. Autrement dit, les trans­for­mées de Fourier sont des frac­tales, dont l’analyse per­met la décom­po­si­tion et la recons­truc­tion d’un signal sans perte d’information

serie-de-fourier

     

Les engrammes

Karl Pribram a mis en lien ces tra­vaux avec une autre décou­verte : celle de John Eccles, connu pour ses tra­vaux sur la synapse et prix Nobel de Médecine en 1963. Ce neu­ro­phy­sio­lo­giste aus­tra­lien a mis en évi­dence la pro­pa­ga­tion très loca­li­sée d’ondes élec­triques autour de cha­cune des mil­liers de synapses de cha­cun des neu­rones du cer­veau. L’idée de Karl Pribram était alors de consi­dé­rer que les mil­liards d’ondes géné­rées dans le cer­veau for­maient des holo­grammes. Et que ceux-ci pou­vaient ser­vir de sup­port bio­phy­sique aux pro­ces­sus de la pen­sée et de la mémoire.

Il a d’ailleurs appor­té une large contri­bu­tion à la recherche sur les engrammes, c’est-à-dire « [les] empreinte[s] laissée[s] dans le cer­veau ou le sys­tème ner­veux par quelque évé­ne­ment et sus­cep­tible d’être réactivé[es] par une sti­mu­la­tion appro­priée » [12]. Pour lui, en somme, un holo­gramme serait une mise en mémoire sous forme vibra­toire. Ce qui revient à par­ler de prin­cipe holo­gra­phique et, comme dans l’analogie de la mai­son, de l’information sto­ckée sur les murs des pièces.

Je vous invite main­te­nant à décou­vrir le troi­sième et der­nier volet de notre voyage de la dua­li­té à l’unité : L’unité, de l’ether à l’espace.

Pour en savoir plus sur la réso­nance et le prin­cipe holo­gra­phique, vous pou­vez éga­le­ment consul­ter l’ar­ticle Gravité, entro­pie et auto-organisation.

 


Points clés
 

  • Toute sur­face garde la mémoire des évé­ne­ments qui se sont dérou­lés dans le volume qu’elle contient (prin­cipe holographique).

  • Le prin­cipe holo­gra­phique s’applique aux trois noirs. Il s’ap­plique donc très lar­ge­ment selon la théo­rie de Nassim Haramein qui consi­dère que l’univers n’est consti­tué que de trous noirs à dif­fé­rentes échelles.

  • Le cer­veau uti­li­se­rait des modèles holo­gra­phiques dans ses pro­ces­sus de per­cep­tion et de res­ti­tu­tion de son environnement.

      

              

               


Notes et références

[1] Jalal al Din Rumi, Mystical Poems of Rumi, University of Chicago Press, 2009, tra­duc­tion libre
[2] WHEELER John Archibald, Geons, Black Holes & Quantum Foam – A Life in Physics, New York : W. W. Norton & Company, 2000 (nou­velle édi­tion), p.63, tra­duc­tion libre
[3] Voir à ce sujet le pre­mier article de cette série : Objectivité et sub­jec­ti­vi­té : la per­cep­tion uni­fiée
[4] L’horizon des évé­ne­ments est la limite au-delà de laquelle l’at­trac­tion du trou noir est consi­dé­rée comme irré­ver­sible.
[5] MISTAIEN Marc. (2013, nov./déc.). Et si Nassim Haramein avait rai­son, In : Nexus n°89, p.28
[6] KRISHNAMURTI Jiddu et BOHM David, Les limites de la pen­sée, Paris : Le livre de poche, 2006
[7] KRISHNAMURTI Jiddu et BOHM David, Le temps abo­li, Monaco : Editions du Rocher, 1989
[8] Voir éga­le­ment à ce sujet l’article Comment apprend-on ?
[9] BOHM David et PEAT David, Science, order, and crea­ti­vi­ty, Taylor & Francis e‑Library, 2010, intro­duc­tion p.Xi, tra­duc­tion libre
[10] BOHM David, La plé­ni­tude de l’univers, Monaco : Editions du Rocher, 1987, p.167
[11] PRIBRAM Karl, cité par DUTHEIL Brigitte, L’univers super­lu­mi­neux, Paris : Ed. Sand, 1994, p.127
[12] WIKTIONARY. Engramme

          


 

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