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De la communication entre l’ombre et la lumière

Conscience et énergie 3/3

L’ombre et la lumière façonnent l’expérience de l’univers, et la nôtre ici-bas, depuis la nuit des temps. Cette simple expres­sion – la nuit des temps – en dit long sur notre rap­port à l’obscurité… ! Je vous invite dans cet article à repen­ser l’ombre et la lumière. Peut-être pourrions-nous en avoir une per­cep­tion élargie ?

Nous avons com­men­cé à explo­rer l’univers en tant qu’inter­ac­tion syner­gique liant l’énergie et la conscience dans les deux articles pré­cé­dents. Je pour­suis ici cette explo­ra­tion, tant du point de vue de la phy­sique que de la méta­phy­sique, avec un nou­veau ques­tion­ne­ment : quelle place l’ombre et la lumière occupent-elles dans cette synergie ?

Cela devrait nous conduire à ques­tion­ner quelques fon­de­ments de la phy­sique stan­dard, comme les sin­gu­la­ri­tés, ou encore l’existence de la matière noire et de l’éner­gie noire.

Mais intéressons-nous tout d’abord aux notions d’ombre et de lumière…

 

Energie, ombre et lumière

Comme tout ce qui est mani­fes­té dans l’univers, l’ombre et la lumière sont à la fois conscience et éner­gie. Ainsi la lumière de l’âme a‑t-elle la même ori­gine que la lumière phy­sique. C’est sans doute d’ailleurs le point d’orgue de son mystère…

 

Le mystère de la lumière 

L’unité de base de la lumière phy­sique est le pho­ton. Bien que les pho­tons soient des quan­ta, ou « paquets » d’énergie élé­men­taires, la lumière est à la fois cor­pus­cu­laire et ondu­la­toire, un autre de ses mys­tères… Les pho­tons sont élec­tri­que­ment neutres et créent sim­ple­ment de la lumière, sans agenda.


« Parmi les tril­lions de mys­tères du cos­mos, le plus phé­no­mé­nal est la lumière. A l’in­verse des ondes sonores, dont la trans­mis­sion demande de l’air ou un autre média maté­riel, les ondes lumi­neuses tra­versent libre­ment le vide de l’es­pace inter­stel­laire. Même l’é­ther hypo­thé­tique
[1], consi­dé­ré dans la théo­rie ondu­la­toire comme le médium inter­pla­né­taire de la lumière, peut être écar­té sur la base Einsteinienne [qui veut] que les pro­prié­tés géo­mé­triques de l’es­pace [2] rendent la théo­rie de l’é­ther inutile. (…) 

[Einstein] prouve de façon mathé­ma­tique que la vitesse de la lumière est, dans la mesure ou l’es­prit humain limi­té est concer­né, la seule constante dans un uni­vers de chan­ge­ment conti­nuel et instable. Tous les stan­dards humains d’es­pace et de temps dépendent uni­que­ment du carac­tère abso­lu de la vitesse de la lumière. (…) Le temps a aban­don­né son ancien sta­tut de valeur immuable et se pré­sente au même rang que l’es­pace comme une dimen­sion rela­tive. (…) Par quelques équa­tions, des traits de sa plume, Einstein a ban­ni du cos­mos toute réa­li­té fixe autre que la lumière. »[3]

 

Sur le plan phy­sique, l’ombre et la lumière sont inter­dé­pen­dantes. Tel le yin et le yang, la lumière et l’obscurité se mani­festent tou­jours l’une à l’intérieur de l’autre. Ainsi, la lumière entre et sort constam­ment de l’obscurité, tout comme l’obscurité entre et sort constam­ment de la lumière. Dit autre­ment, il n’existe pas de sépa­ra­tion entre les deux. Mais si la lumière est la seule réa­li­té fixe, quelle est la nature de l’ombre ?

 

Des jeux d’ombre et de lumière

Sur le plan de la conscience, ou de la méta­phy­sique, l’obscurité incarne sim­ple­ment une éner­gie illi­mi­tée et des poten­tiels non-ouverts dans l’univers phy­sique. En effet, si du point de vue de la conscience, tout est déjà réa­li­sé, ce n’est pas le cas dans l’univers, car celui-ci devient gra­duel­le­ment conscient de lui-même.

L’univers est men­tal et le men­tal asso­cie à l’ombre tout ce qu’il ne com­prend pas, ne sait pas, ne veut pas savoir ou ne sait plus (le kar­ma). Il a ain­si for­gé une très mau­vaise répu­ta­tion à lobs­cu­ri­té, et par là-même au Féminin [4] et à l’infini, hors de contrôle pour lui… Le men­tal per­çoit conti­nuel­le­ment l’ombre aux prises avec la lumière, dans un sys­tème de dua­li­té où cette-dernière n’est clai­re­ment pas à son avan­tage. Pourtant, il est inté­res­sant d’observer com­ment, au-delà du men­tal, la lumière se joue fina­le­ment tou­jours de l’ombre :

 

« Puisque les ava­tars sont libé­rés de tout kar­ma et font un avec la lumière de Dieu, rien n’en­trave le flot de lumière de pas­ser à tra­vers eux. 

Ils ont cepen­dant le pou­voir de gar­der leur conscience sur le plan ter­restre en fonc­tion de la mis­sion que Dieu leur a assi­gnée. C’est pour­quoi un ava­tar pro­jette une ombre en fonc­tion de son degré d’im­pli­ca­tion dans la vie des hommes [et peut donc ne pro­je­ter aucune ombre du tout ni ne lais­ser d’empreinte sur le sol]. » [5]


Toujours est-il que la per­cep­tion erro­née du men­tal s’est répan­due jusque dans les théo­ries de phy­sique. En effet, en l’absence d’une pen­sée méta­phy­sique, la lumière n’y est pré­sen­tée qu’à tra­vers sa vitesse limi­tée, tan­dis que les allu­sions à l’obscurité sont de taille : matière noire, éner­gie noire, et au sum­mum peut-être, les trous noirs…

 

Les trous noirs, un vide de lumière ?

Tels qu’ils sont envi­sa­gés par la phy­sique stan­dard, les trous noirs piègent la lumière.

Est-ce que vous mesu­rez la por­tée de cette affirmation ?

Nassim Haramein montre que l’univers lui-même est un trou noir. Heureusement qu’il en a une concep­tion dif­fé­rente, sinon ça pour­rait deve­nir un peu flip­pant ! Il parle éga­le­ment de la conscience, ce qui m’autorise une petite digres­sion métaphysique :

La foca­li­sa­tion de la conscience active l’éner­gie. Celle-ci voyage en tant qu’ondes lumi­neuses au gré des dési­rs de l’âme et des dési­rs humains. Puis l’ob­ser­va­teur la per­ce­vra comme des par­ti­cules de matière consti­tuant sa réa­li­té. C’est la gra­vi­té qui main­tient la réa­li­té telle que nous la connais­sons au sein du conti­nuum temps-espace-énergie. Du moins jus­qu’à ce que la foca­li­sa­tion de la conscience change et crée un nou­veau centre de gravité.

Autrement dit, l’éner­gie est tou­jours en com­mu­ni­ca­tion. Pour Nassim Haramein, elle cir­cule aus­si bien au sein des trous noirs que d’un trou noir à l’autre. Soit, selon sa théo­rie, dans tout l’univers. Elle entraîne dans son sillage l’ombre et la lumière pourrait-on ajouter.

Deux inter­pré­ta­tions des trous noirs, pour deux inter­pré­ta­tions de la gravité…

 

La gravité

Au niveau cos­mo­lo­gique, les équa­tions de champ d’Einstein expriment la façon dont la matière et l’énergie modi­fient la géo­mé­trie de l’espace-temps. Einstein a écrit ces équa­tions en 1915 sans tou­te­fois les résoudre. Le pre­mier à l’avoir fait, l’année sui­vante, est le phy­si­cien alle­mand Karl Schwarzschild. Il a décrit la géo­mé­trie de l’espace-temps lorsque celle-ci se trouve défor­mée – cour­bée – par le champ gra­vi­ta­tion­nel d’un objet sphé­rique sans rota­tion. Ce fai­sant, Schwarzschild a décrit un trou noir, le pre­mier trou noir théorique.

Il a démon­tré l’exis­tence du rayon dit de Schwarzschild, à par­tir duquel la masse du trou noir est tel­le­ment com­pacte qu’il fau­drait qu’un objet se déplace plus vite que la vitesse de la lumière pour pou­voir échap­per à son attrac­tion gra­vi­ta­tion­nelle. Satisfaire à cette condi­tion étant impos­sible, il en résulte que rien, a prio­ri, ne peut s’échapper d’un trou noir, pas même la lumière.

Est-ce à dire que la lumière serait com­plè­te­ment pié­gée par l’obscurité dans cer­taines régions de l’espace ? Pas vrai­ment. Le phy­si­cien Gerard’t Hooft a mon­tré en 1993 que toutes les infor­ma­tions conte­nues dans le volume d’un trou noir peuvent être expri­mées en termes d’information sur son hori­zon des évé­ne­ments [6]. L’information y est alors conser­vée sous forme d’empreinte. C’est ce que Hooft a appe­lé le prin­cipe holo­gra­phique, met­tant ain­si en évi­dence le fait qu’aucune infor­ma­tion n’est jamais perdue.

 

 

C’est éga­le­ment le point de vue de Nassim Haramein, pour qui les trous noirs échangent constam­ment de l‘information les uns avec les autres. C’est même grâce à cet échange que se crée l’énergie, que l’on appelle la masse [7].

La masse du trou noir est concen­trée en un point appe­lé sin­gu­la­ri­té gra­vi­ta­tion­nelle.

 

Les singularités

L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet explique qu’« une sin­gu­la­ri­té [est] (…) une zone de l’espace-temps où (…) la cour­bure devient infi­nie. (…) Non seule­ment la cour­bure devient infi­nie, [mais] les para­mètres phy­siques qui peuvent être asso­ciés, par exemple la den­si­té de matière, la tem­pé­ra­ture, l’énergie etc., deviennent éga­le­ment infi­nis » [8].

Au-delà de cette défi­ni­tion, le véri­table inté­rêt de la décla­ra­tion de Jean-Pierre Luminet réside dans le fait qu’elle rend compte avec une cer­taine hon­nê­te­té de l’atti­tude des phy­si­ciens envers les sin­gu­la­ri­tés :


« Il est clair que les phy­si­ciens détestent les sin­gu­la­ri­tés, tout sim­ple­ment parce qu’elles échappent au champ de la phy­sique (…) Il n’y a pas de sin­gu­la­ri­tés qu’en rela­ti­vi­té géné­rale, qua­si­ment chaque théo­rie de phy­sique à un moment a une sin­gu­la­ri­té. Quand on regarde l’histoire des sciences, il y a eu des efforts consi­dé­rables pour ten­ter d’éliminer les sin­gu­la­ri­tés en amé­lio­rant la théo­rie. A chaque fois qu’on amé­liore la théo­rie, il y des sin­gu­la­ri­tés impré­vues qui appa­raissent, un peu comme le Phoenix qui renait de ses cendres sous une autre forme (…). 

C’est un sta­tut assez mys­té­rieux et assez fas­ci­nant que le sta­tut des sin­gu­la­ri­tés. On a quand même plu­tôt ten­dance à pen­ser aujourd’hui qu’une vraie bonne théo­rie de phy­sique ne devrait pas avoir de sin­gu­la­ri­té mais c’est peut-être le vœu pieux du phy­si­cien qui déteste qu’il puisse y avoir des régions de l’espace-temps tota­le­ment inac­ces­sibles à son enten­de­ment et à sa des­crip­tion, ce qui serait le cas des vraies sin­gu­la­ri­tés. » [9]

 

Eliminer ou accepter les singularités ?

Revenons un ins­tant à la gra­vi­té. Du point de vue méta­phy­sique, il existe une gra­vi­té men­tale, qui agglo­mère les pen­sées. Elle main­tient ain­si la per­cep­tion ou l’é­tat émo­tion­nel de l’ob­ser­va­teur [10]. Cela rend géné­ra­le­ment dif­fi­cile nos ten­ta­tives de chan­ge­ments, nous lais­sant sou­vent englué dans les mêmes comportements.

Plus nous sommes capables d’aller loin au-delà de nos per­cep­tions ordi­naires, au-delà de notre men­tal, plus nous sommes en mesure d’atteindre un état hors norme, un état sin­gu­lier. De là à pen­ser qu’avant d’échapper au champ de la phy­sique, une sin­gu­la­ri­té échappe d’abord et avant tout au men­tal des physiciens… !

Si les sin­gu­la­ri­tés sont le signe que toute la lumière finit par être cap­tu­rée et que seule sub­siste l’obscurité, on peut légi­ti­me­ment être ten­té de les éli­mi­ner. « On » pou­vant être, au choix, le men­tal qui n’accepte pas ce qui le dépasse, ou l’âme, qui sait que sa lumière – au sens ici d’un élan de la conscience – brille quoi qu’en pense le men­tal. Dans le deuxième cas, il s’agira donc de revoir notre défi­ni­tion des singularités.

C’est ce qu’a fait Nassim Haramein. Il explique tout d’abord l’existence des sin­gu­la­ri­tés par la géo­mé­trie. D’une part, la struc­ture du vide, en double tore pos­sède un équi­libre en son centre. Il en résulte une sin­gu­la­ri­té depuis laquelle émerge l’univers phy­sique. D’autre part, cette struc­ture suit une loi frac­tale qui implique une com­plé­men­ta­ri­té entre le fini (la matière) et l’infini (la singularité). 

 

geometrie-du-vide

 

Aussi, autant existe-t-il une limite exté­rieure au-delà de laquelle on ne peut pas aller (l’horizon des évé­ne­ments), autant il n’y a pas de limites vers l’intérieur (l’infini de la sin­gu­la­ri­té). Et la sin­gu­la­ri­té devient sou­dain le che­min emprun­té par la lumière [11]… C’est alors une toute autre his­toire qui s’écrit.

 

Lumière sur l’énergie et la matière noires

Aujourd’hui, notre modèle stan­dard de phy­sique pré­dit seule­ment 4 à 5 % de la matière pré­sente dans notre uni­vers. Les 95% man­quants sont, sup­po­sé­ment, com­po­sés de matière noire et d’énergie noire. Est-ce à dire, de nou­veau, que la lumière est majo­ri­tai­re­ment absente dans l’univers ? Examinons cela de plus près…

L’éner­gie noire est une forme d’éner­gie hypo­thé­tique rem­plis­sant uni­for­mé­ment tout l’u­ni­vers et dotée d’une pres­sion néga­tive. Elle se com­porte comme une force gra­vi­ta­tion­nelle répul­sive et expli­que­rait notam­ment l’ac­cé­lé­ra­tion de l’ex­pan­sion de l’u­ni­vers. La matière noire, quant à elle, ne rem­plit pas uni­for­mé­ment l’u­ni­vers et inter­agit nor­ma­le­ment avec la gra­vi­ta­tion. Elle désigne une caté­go­rie de matière sup­po­sée rendre compte d’ob­ser­va­tions astro­phy­siques, notam­ment les esti­ma­tions de masse des galaxies et amas de galaxies.

Dans la théo­rie de Nassim Haramein il existe un lien entre l’énergie noire, la matière noire et les trous noirs : l’énergie du vide. Mais voyons d’abord com­ment tout cela a commencé…

 

D’où viennent l’énergie noire et la matière noire ?

Lorsque Karl Schwarzschild a réso­lu les équa­tions de champ d’Einstein en 1916, il a décrit un trou noir sphé­rique sta­tique. Il a fal­lu attendre 1965 et la solu­tion des phy­si­ciens Roy Kerr et Ezra Newman pour que soit décrit un trou noir en rota­tion.

Bien que cette solu­tion soit plus réa­liste, elle n’est pas satis­fai­sante pour Nassim Haramein. En effet, comme elle est aus­si beau­coup plus com­plexe, elle a été sim­pli­fiée par les deux phy­si­ciens, qui n’ont conser­vé que le moment angu­laire de la rota­tion [12]. Autrement dit, ils ont éli­mi­né « les effets gyro­sco­piques [13] (…), comme on éli­mine les couples et la force de Coriolis [14], et les effets comme la pré­ces­sion » [15] explique Nassim Haramein. Et selon lui, « c’est une petite astuce de la phy­sique [qui] modi­fie vrai­ment les résul­tats. Vu que tout cela est enfoui sous d’é­normes entre­lacs de com­plexi­fi­ca­tion que très peu de per­sonnes sur cette pla­nète sont en mesure de com­prendre, per­sonne ne s’en est encore aper­çu. » [16]

Afin d’exclure les effets gyro­sco­piques de leurs cal­culs, Kerr et Newman ont atta­ché le cadre de réfé­rence – c’est-à-dire la réfé­rence uti­li­sée pour décrire le mou­ve­ment du trou noir – au trou noir lui-même. Ainsi un obser­va­teur qui serait situé dans ce cadre de réfé­rence ver­rait sa rela­tion avec le trou noir modi­fiée. En effet, il tour­ne­rait alors à la même vitesse que le trou noir et, par consé­quent, ne sen­ti­rait aucune force s’exercer. Le pro­blème est qu’en pro­cé­dant ain­si, les phy­si­ciens ne peuvent plus pré­dire que 4,9% de la masse de l’univers… Ils doivent alors com­bler les 95,1% man­quants par l’ajout des hypo­thé­tiques matière noire (à 26,8%) et éner­gie noire (à 68,3%).

 

Que cachent l’énergie noire et la matière noire ?

La solu­tion de Nassim Haramein détache le cadre de réfé­rence du trou noir en rota­tion. Dès lors, « le couple de tor­sion et la force de Coriolis [sont] appli­qués au sys­tème direc­te­ment à par­tir de l’espace-temps » [17] indique le phy­si­cien qui a par là-même modi­fié les équa­tions de champ d’Einstein. Ainsi, là où Einstein décri­vait la cour­bure de l’espace-temps per­met­tant de cal­cu­ler l’attraction gra­vi­ta­tion­nelle, Nassim Haramein décrit la source même de la gra­vi­té, à l’origine de cette courbure.

La gra­vi­té réside fina­le­ment dans la rota­tion coor­don­née des sphères de Planck – les plus petites oscil­la­tions du champ élec­tro­ma­gné­tique – qui consti­tuent l’espace-temps. Celui-ci pos­sède ain­si un tour­billon fon­da­men­tal (spin), qui se déploie par dif­fé­ren­tiels suc­ces­sifs de den­si­té allant res­pec­ti­ve­ment de la valeur de la den­si­té d’énergie du vide (1093 g/cm3) à la valeur de la constante cos­mo­lo­gique (10-29 g/cm3), entraî­nant la rota­tion de tous les objets dans l’univers.

En fait, Nassim Haramein a mathé­ma­ti­que­ment pris en compte dans ses équa­tions l’énergie pré­sente dans le vide de l’espace. Dès lors, l’énergie noire et la matière noire, ajou­tées pour faire fonc­tion­ner les équa­tions d’Einstein, ne sont plus néces­saires. Le phy­si­cien montre qu’il suf­fit d’étendre l’énergie du vide pré­sente dans le volume d’un pro­ton – si et seule­ment si celui-ci est un mini trou noir [18] – au rayon de l’univers pour que la den­si­té d’énergie du vide de l’univers cor­res­ponde exac­te­ment à la constante cos­mo­lo­gique [19].

Selon lui, il n’y a que des trous noirs dans l’univers, liés par des trous de ver et une loi frac­tale, don­nant fina­le­ment à la lumière la possibi­li­té de cir­cu­ler par­tout.

L’ombre et la lumière ne sont donc pas tou­jours là où elles semblent être ! Elles sont à pen­ser en rela­tion avec la conscience, y com­pris dans le domaine de la physique.

 

 


Points-clés

  • La lumière de l’âme a la même ori­gine que la lumière physique.

  • La lumière entre et sort constam­ment de l’obscurité, tout comme l’obscurité entre et sort constam­ment de la lumière.

  • Le men­tal a for­gé une très mau­vaise répu­ta­tion à l’obscurité, qu’il a répan­due jusque dans les théo­ries de physique.

  • Les trous noirs ne piègent pas la lumière, ils lui per­mettent au contraire de cir­cu­ler via les singularités.

  • L’énergie noire et la matière noire n’existent pas, seule existe l’éner­gie pré­sente dans le vide de l’es­pace… et la conscience !

 

 

 

 



Notes et références


Energie, ombre et lumière

[1] Voir à ce sujet l’article L’unité, de l’éther à l’espace
[2] Sur les pro­prié­tés géo­mé­triques de l’espace, ce n’est pas Nassim Haramein qui dira le contraire !
[3] Paramhansa Yogananda, Autobiographie d’un yogi, Traduction de la pre­mière édi­tion publiée en 1946, Québec : Les Editions Kriya Yoga de Babaji, 2015, p.256–257
[4] Les choses sont évi­dem­ment plus sub­tiles, vous pou­vez consul­ter l’article sur le prin­cipe de genre pour en savoir plus.
[5] Paramhansa Yogananda, Autobiographie d’un yogi, op.cit., p.281

Les trous noirs, un vide de lumière

[6] L’horizon des évè­ne­ments repré­sente la fron­tière d’un trou noir à par­tir de laquelle la vitesse de libé­ra­tion atteint celle de la lumière.
[7] Pour en savoir plus, vous pou­vez consul­ter l’article Gravité quan­tique et pro­ton de Schwarzschild.
[8] LUMINET Jean-Pierre. (2002, novembre). L’Univers est-il infi­ni ? In : La Recherche
[9] Ibid.
[10] Voir à ce sujet l’article pen­sées + émo­tions = men­tal ; Dans cer­taines cir­cons­tances, la gra­vi­té semble se relâ­cher et don­ner accès à une conscience élar­gie (lire Mon his­toire).
[11] On peut éga­le­ment inter­pré­ter cela du point de vue de l’information, voir la sec­tion consa­crée aux trous noirs.

Lumière sur l’énergie et la matière noire

[12] Le moment d’une force par rap­port à un point don­né est une gran­deur phy­sique vec­to­rielle tra­dui­sant l’ap­ti­tude de cette force à faire tour­ner un sys­tème méca­nique autour de ce point. Le moment ciné­tique joue dans le cas d’une rota­tion, un rôle ana­logue à celui de la quan­ti­té de mou­ve­ment pour une trans­la­tion. D’après WIKIPEDIA. Moment d’une force (méca­nique)
[13] Un gyro­scope est un appa­reil qui exploite le prin­cipe de la conser­va­tion du moment angu­laire en phy­sique (ou effet gyro­sco­pique). Cette loi fon­da­men­tale de la méca­nique veut qu’en l’ab­sence de couple appli­qué à un solide en rota­tion, celui-ci conserve son axe de rota­tion inva­riable. Lorsqu’un couple est appli­qué à l’ap­pa­reil, il pro­voque une pré­ces­sion (un chan­ge­ment gra­duel d’o­rien­ta­tion de l’axe de rota­tion). D’après WIKIPEDIA, Gyroscope
[14] La force de Coriolis est une force fic­tive agis­sant per­pen­di­cu­lai­re­ment à la direc­tion du mou­ve­ment d’un corps en dépla­ce­ment dans un milieu (un réfé­ren­tiel) lui-même en rota­tion uni­forme, tel que vu par un obser­va­teur par­ta­geant le même réfé­ren­tiel. D’après WIKIPEDIA. Force de Coriolis
[15] HARAMEIN Nassim, L’Univers déco­dé ou la théo­rie de l’unification, Québec : Editions Louise Courteau, 2012, p.60–61
[16] Ibid.
[17] Ibid.
[18] Seul un très petit pour­cen­tage (10-39 %) des oscil­la­tions du vide dis­po­nibles dans le volume d’un pro­ton doit être en cohé­rence et conver­ti en masse-énergie pour que le pro­ton soit un trou noir, doté donc d’une sin­gu­la­ri­té et lais­sant pas­ser la lumière.
[19] Pour le détail, voir la sec­tion sur la théo­rie quan­tique des champs et la publi­ca­tion de la Resonance Science Foundation.

 




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